Tandis que le télétravail continue de remodeler le monde professionnel, comprendre les données les plus récentes peut fournir des indications précieuses sur l'orientation future de la main-d'œuvre.
Cependant, nous devons approfondir nos recherches pour répondre à des questions telles que « Quel est l'avenir du télétravail en 2025 ? » et « Le télétravail est-il en hausse ou en baisse ? ».
Nous allons voir les statistiques du travail à distance avant et après la pandémie COVID-19 et aussi le pourcentage de télétravailleurs en 2025, afin d'établir un lien avec les tendances émergentes en matière de travail à domicile.
Enfin, nous analyserons les opinions des télétravailleurs et des employeurs afin de déterminer si leurs attentes concernant le télétravail en 2025 concordent.
- 98 % des télétravailleurs seraient prêts à travailler à distance jusqu'à la fin de leur carrière et recommandent le télétravail à leurs collègues.
- 66 % des personnes interrogées dans le monde estiment que le télétravail devrait être un droit.
- 29 % des travailleurs hybrides et à distance s'attendent à une augmentation de salaire s'ils étaient contraints de retourner au bureau à temps plein.
- Si leur flexibilité pour travailler à distance était supprimée, un travailleur sur trois (31 %) commencerait à chercher un nouvel emploi et 6 % démissionneraient.
- Plus de 90 % des employés estiment être aussi productifs, voire plus productifs, dans leur modèle de travail que l'année précédente.
- 65 % des entreprises ont offert une certaine flexibilité au travail en 2024.
- 75 % des télétravailleurs ont déclaré que leur entreprise les aidait à nouer des liens avec leurs collègues au travail.
- 30 % des grandes entreprises américaines envisagent d'adopter la semaine de travail de 4 jours en 2024.
Les statistiques qui répondent à la question : « Pourquoi le télétravail ? »
Le rapport State of Remote Work de Buffer a révélé que 68 % des personnes considèrent que le travail à distance est une expérience positive. Il est encourageant de constater qu'aucune personne n'a déclaré que le travail à distance était ou est une expérience négative pour elle.
Par ailleurs, selon le même rapport, 98 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles :
- Souhaitent travailler à distance (au moins une partie du temps) pour le reste de leur carrière, et
- Recommandent le travail à distance à leurs collègues, à leurs amis et à leur famille.
Selon un rapport d'Owl Labs, State of Hybrid Work 2023 , environ 66 % des personnes interrogées ont déclaré que le travail à domicile devrait être un droit légal. Dans l'enquête menée aux États-Unis, Owl Labs a également constaté que 29 % des travailleurs hybrides et à distance s'attendaient à une augmentation de salaire s'ils étaient contraints de retourner au bureau à temps plein.
Mais pourquoi les gens veulent-ils travailler à domicile, surtout s'ils n'ont jamais travaillé à distance avant la pandémie ?
Et, plus important encore, leurs souhaits pourront-ils être exaucés en 2025 ?
Voyons les statistiques du travail à distance pour 2025.
#1 : Le travail à distance est un choix
L'étude du Pew Research Center de 2025 montre que 75 % des travailleurs adultes travailleront à domicile au moins une partie du temps en 2025.
Le même pourcentage de personnes affirme que leur employeur leur a imposé un certain nombre de jours de travail en personne par semaine ou par mois, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 63 % de 2023.
En 2024, le travail hybride est en hausse.
Comme 62 % des entreprises américaines proposent des horaires de travail flexibles, les travailleurs hybrides sont de plus en plus nombreux.
IEn 2023, le travail à distance était une question de choix. Dans une enquête sur les télétravailleurs réalisée en février 2023, le Pew Research Center a constaté qu'aujourd'hui, environ 35 % des employés américains travaillent à distance tout le temps.
L'enquête souligne également qu'environ 41 % des personnes dont l'emploi implique un travail à distance ont choisi un horaire hybride. Elles travaillent au bureau certains jours et à domicile d'autres jours.
Selon l'étude du Pew Research Center, COVID-19 Pandemic Continues To Reshape Work in America, qui a comparé les données d'octobre 2020 et de janvier 2022, le travail à distance est plus une question de choix que de nécessité.
En janvier 2022, 61 % des personnes interrogées ont déclaré avoir choisi de ne pas travailler depuis le bureau alors que la plupart des bureaux rouvrent.
Seuls 36 % des répondants ont fait de même en octobre 2020, au pic de la pandémie.
#2 : Le télétravail est une préférence
Certaines personnes aiment simplement travailler à domicile.
En 2025, les Américains disent qu'ils préféreraient chercher un autre emploi plutôt que d'abandonner le travail à domicile. Selon une étude du Pew Research Center, près de la moitié des personnes (46 %) qui travaillent à domicile déclarent qu'il est peu probable qu'elles restent à leur emploi actuel si leur employeur leur demande de travailler au bureau.
Selon Owl Labs en 2024, un travailleur sur trois (31 %) a déclaré qu'il commencerait à chercher un nouvel emploi, tandis que 6 % ont déclaré qu'ils démissionneraient si leur employeur éliminait la possibilité de travailler à distance.
Ces chiffres représentent toutefois une baisse considérable par rapport à 2023, année où 66 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles commenceraient à chercher un nouvel emploi qui corresponde mieux à leurs priorités, et où 33 % ont déclaré qu'elles renonceraient à leur emploi. En 2023, l'année qui a été surnommée « l'année du retour au bureau », Owl Labs a constaté que, si les mandats des entreprises ont changé, le désir des gens de travailler à distance (au moins dans une certaine mesure) n'a pas changé.
Dans son rapport State of Remote Work 2022 , Owl Labs a constaté que l'intérêt pour le travail à distance et le travail hybride a augmenté de 24 % et de 16 %, respectivement, par rapport aux résultats des années précédentes.
À l'inverse, l'intérêt pour le travail au bureau a chuté de 24 %. Malgré le retour au travail en entreprise, 57 % des personnes interrogées préfèrent travailler à domicile à temps plein. Par ailleurs, 26 % des personnes travaillent selon un modèle hybride, tandis que 7 % seulement travaillent entièrement à distance.
#3 : Le travail à distance contribue au bonheur
En 2025, les attitudes à l'égard du travail hybride et la manière dont il affecte le bien-être général des employés sont restées relativement inchangées par rapport aux années précédentes.
Dans le rapport State of Hybrid Work 2024 de Owl Labs, les employés signalent les façons suivantes dont le travail hybride influe sur leur bonheur :
- 84 % des travailleurs à distance et hybrides mangent plus sainement quand ils travaillent à domicile
- 51 % ont un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
En plus, 71 % des personnes interrogées reconnaissent que les horaires de travail flexibles contribuent à un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui fait partie intégrante de leur bonheur (au travail ou ailleurs) ; si bien que 25 % d'entre elles seraient prêtes à accepter une réduction de salaire de 15 % pour bénéficier d'horaires de travail plus flexibles.
Selon un rapport antérieur de Buffer, les travailleurs à distance et les travailleurs hybrides préfèrent leurs modèles de travail parce qu'ils leur permettent de :
- Avoir des horaires flexibles — 22 %,
- Choisir la façon dont ils passent leur temps — 19 %, et
- Choisir leur lieu de travail — 13 %.
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#4 : Les employés très instruits avec hauts revenus choisissent plus souvent le télétravail
Les conclusions Federal Reserve Bank of St. Louis montrent que le travail à domicile restera plus important en 2024 qu'avant la pandémie, en particulier pour les travailleurs les plus instruits et les mieux rémunérés.
Plus précisément, le dernier rapport du Bureau of Labor Statistics montre une corrélation entre le niveau d'éducation et le taux d'adoption du travail à distance parmi les employés américains.
| Niveau d'éducation | Pourcentage des télétravailleurs américains |
|---|---|
| Moins d'un diplôme d'études secondaires | 3.6% |
| Baccalauréat | 9.6% |
| Diplôme d'études universitaires ou d'associé | 18.4% |
| Licence | 37.4% |
| Diplôme d'études supérieures | 45.2% |
Comme le Pew Research Center a déjà signalé, les employés qui ont un niveau d'éducation supérieur et qui gagnent plus d'argent sont plus enclins à dire qu'ils peuvent travailler à domicile.
| La fréquence du télétravail en fonction des revenus | Pourcentage |
|---|---|
| Haut revenu | 67% |
| Revenu moyen | 56% |
| Faible revenu | 53% |
Les statistiques sur les lieux de travail des télétravailleurs
Nous avons souvent entendu dire que le travail à distance est devenu une nouvelle norme pour de nombreuses personnes, mais de quoi s'agit-il vraiment ?
À quoi ressemble réellement le travail à domicile ?
D'où les employés à distance travaillent généralement ?
Combien d'entre eux ont déménagé pour trouver du travail ?
Pour répondre à ces questions, nous allons analyser ce qu'est réellement le travail à domicile en 2025.
Le bureau à distance moderne n'est pas strictement un « véritable bureau à domicile »
Contrairement à la croyance populaire, Owl Labs a constaté que les personnes travaillant à distance pendant la pandémie ne travaillaient pas toutes dans le confort de leur domicile.
Bien que 73 % des personnes aient préféré travailler à partir d'un véritable bureau à domicile, d'autres ont également travaillé depuis leur chambre ou leur penderie.
Les dernières conclusions de Buffer montrent que les choses sont restées relativement inchangées, 82 % des télétravailleurs choisissant leur domicile comme lieu de travail principal.
Seuls 5 % déclarent travailler dans des espaces de coworking, tandis que 2 % préfèrent travailler dans des cafés ou d'autres lieux.
| Options de bureau à distance moderne | Pourcentage en 2021 | Pourcentage en 2023 |
|---|---|---|
| Home office | 73% | 82% |
| Chambre | 39% | 21% |
| Salle à manger | 39% | N/A |
| Canapé | 38% | 20% |
| Espace de coworking | 31% | 5% |
| Café ou restaurant | 25% | 2% |
| Dehors | 24% | 2% |
| Cuisine | 21% | N/A |
| Penderie | 21% | N/A |
Beaucoup d'entre eux ont dû déménager, certains plusieurs fois
Le télétravail a permis à un plus grand nombre de personnes de déménager au cours des deux dernières années.
Un rapport de Census Bureau des Etats-Unis montre qu'en 2024, environ 40 % des travailleurs à distance ont profité de la flexibilité du travail pour quitter les centres urbains à coûts élevés et s'installer dans des régions plus abordables.
Le rapport State of Remote Work de Buffer de 2023 indique que 60 % des travailleurs à distance préfèrent le modèle de travail à distance parce qu'il leur permet de choisir leur lieu de résidence.
Une enquête de 2022 publiée par Upwork confirme que le travail à distance contribue au déménagement des employés. Le rapport estime qu'environ 9,3 % des employés planifient de déménager en raison du travail à distance à temps plein.
Le rapport State of Remote Work 2021 publié par Owl Labs montre qu'environ 78 % des employés ont quitté une zone urbaine.
Les statistiques sur l'impact global du travail à distance
Selon Owl Labs, 86 % et 85 % des employés pensent que la possibilité de travailler à distance contribuerait à leur bonheur et à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Mais que peuvent nous apprendre les statistiques sur la productivité des employés ?
Les données d'Owl Lab pour 2024 montrent que la productivité reste intacte. Environ 90 % des personnes interrogées ont déclaré que leur modèle de travail actuel les rendait aussi productifs ou plus productifs, tandis que seulement 10 % ont déclaré qu'il les rendait moins productifs.
Il semble toutefois qu'il y ait un décalage entre les hommes et les femmes. Selon les données de l'enquête FlexJobs, 80 % des femmes interrogées considèrent le travail à distance comme l'un des facteurs les plus importants lorsqu'elles recherchent un nouvel emploi, contre 52 % des hommes.
Les conclusions précédentes d'Owl Labs indiquaient que les travailleurs de la génération Z se sentent les plus productifs dans un environnement à distance.
En revanche, en 2025, 28 % des milléniaux et 26 % des travailleurs de la génération Z se sentent plus engagés auprès de leur entreprise et de leurs collègues lorsqu'ils travaillent sur place.
Entrons dans le détail et examinons l'impact du travail à distance en 2025 selon :
- Les sexes,
- Les générations,
- Les branches professionnelle, et
- Les pays.
Les statistiques sur l'impact du travail à distance sur les hommes et les femmes
Bien que de nombreux travailleurs à distance affirment qu'ils préfèrent conserver leur modèle de travail, il existe une différence entre les sexes, en particulier lorsqu'il s'agit du désir (ou de l'absence de désir) de retourner au bureau.
L'année du RTO (return-to-office), les hommes étaient plus enclins à retourner au bureau que les femmes, selon les données du rapport 2023 du Bureau of Labor Statistics.
Cependant, en 2024, nous avons vu un peu plus d'employés masculins travailler à domicile — 49,6 % contre 46,4 % de femmes travaillant à distance, comme le rapporte l'US Career Institute.
Examinons quelques différences entre les sexes quand il s'agit du télétravail.
Le travail à domicile reste plus populaire chez les femmes
Malgré la diversité des statistiques, les femmes préfèrent encore majoritairement travailler à domicile.
En 2025, 49 % des femmes (contre 43 % des hommes) déclarent qu'elles seraient prêtes à quitter leur emploi si elles n'avaient plus la possibilité de travailler à domicile.
Le rapport McKinsey Women in the Workplace 2024 montre que 9 femmes sur 10 sont attirées par le travail à distance.
Cela correspond au rapport d'Owl Labs pour 2022, qui montre que la propension des femmes à travailler à domicile est beaucoup plus élevée que celle des hommes.
| Style de travail préféré | Femmes | Hommes |
|---|---|---|
| Télétravail | 46% | 39% |
| Hybride | 34% | 37% |
| Bureau | 19% | 24% |
Même en 2019, les femmes représentaient 56 % de l'ensemble des travailleurs à domicile, indique l'OIT dans son rapport sur Le travail à domicile.
Mais, pourquoi les femmes ont-elles davantage tendance à travailler à domicile ?
En plus d'être les employées, la plupart des femmes à travers le monde sont également des femmes au foyer et des soignantes.
Avec le travail à domicile, elles peuvent combiner leurs nombreuses responsabilités avec un travail rémunéré, même si cela implique de travailler plus longtemps.
Une étude sur l'inégalité des sexes dans le travail non rémunéré, réalisée par CAKE.com, a montré que les femmes consacrent plus de temps que les hommes au travail domestique non rémunéré, notamment aux tâches suivantes :
- Soins aux enfants — les femmes passent 39,45 % de leur temps à prendre soin des enfants, et les hommes 33,37 %.
- Préparation des repas — les femmes passent 31,9 % de leur temps à cette tâche, contre 17,4 % pour les hommes.
- Ménage — les femmes consacrent 22,65% de leur temps au ménage, tandis que les hommes y consacrent 18,2%.
- Lessive — 7,79 % du temps des femmes est dédié à cette tâche, alors que les hommes n'ont pas indiqué que la lessive était une activité courante dans cette enquête.
Selon ce rapport, les femmes font 58 % du travail non rémunéré, contre 42 % pour les hommes.
Les femmes maîtrisent mieux l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée que les hommes
Voyons quels sont les avantages dont les femmes et les hommes peuvent bénéficier lorsqu'ils travaillent à domicile.
Selon les conclusions du Pew Research Center, le travail à domicile permet aux hommes et aux femmes de concilier plus facilement travail et vie privée.
Mais lorsqu'il s'agit de faire son travail, de respecter les délais et de faire avancer sa carrière, les femmes semblent mieux gérer le travail à domicile que les hommes. En plus, comme le montre le rapport de McKinsey, les femmes signalent moins de cas de micro-agressions lorsqu'elles travaillent à distance.
| Le travail à distance... | Femmes | Hommes |
|---|---|---|
| Facilite l'équilibre entre la vie privée et professionnelle | 46% | 39% |
| Facilite la réalisation du travail et le respect des délais | 34% | 37% |
| Facilite le progrès de la carrière | 19% | 24% |
Les hommes tendent à travailler plus de 10 heures supplémentaires par semaine lorsqu'ils travaillent à distance
Le rapport Owl Labs révèle que les hommes semblent être les seuls à travailler plus d'heures. Ils sont 41 % plus susceptibles de travailler plus de 10 heures supplémentaires par semaine.
En revanche, les femmes déclarent travailler le même nombre d'heures que lorsqu'elles travaillent au bureau.
Toutefois, les données montrent que les différences entre les sexes persistent et que les femmes se concentrent davantage sur les tâches familiales. Par exemple, une étude de l'université de l'État de l'Ohio faite sur les couples à double revenu souligne que les femmes qui travaillent à distance sont plus susceptibles de ressentir le besoin d'accomplir des tâches que leurs partenaires.
Ces frontières floues entre le travail et la vie privée peuvent parfois conduire à l'épuisement et à une culpabilité accablante.
Les femmes se déclarent plus productives dans les environnements distants
Une étude menée en 2024 par le Bureau of Labor Statistics des États-Unis a révélé une corrélation positive globale entre le travail à distance et l'augmentation de la productivité dans 61 secteurs d'activité.
Cependant, une étude de la SHRM de 2021 indique que les femmes sont légèrement plus productives que les hommes.
Par exemple, 40 % des femmes ont déclaré être plus productives dans un environnement de travail à distance, tandis que 35 % des hommes partageaient ce point de vue.
Toutefois, les données d'une étude de 2023 intitulée Virtuality at Work : A Doubled-Edged Sword for Women's Career Equality ? mettent en garde contre le fait que si le travail flexible et à distance permet aux femmes de gérer les exigences non professionnelles, il peut également réduire les opportunités des femmes sur le lieu de travail, principalement en ce qui concerne la lutte contre les stéréotypes sociaux.
Les statistiques sur l'impact du travail à distance sur les générations
Il y a actuellement 5 générations qui composent la main-d'œuvre mondiale :
- Traditionalistes (1928-1945),
- Baby Boomer (1946–1964),
- Génération X (1965-1980),
- Milléniaux (1981-1994), et
- Génération Z (1995-2010).
La main-d'œuvre d'aujourd'hui se compose principalement des milléniaux et de la génération Z, dont les visions du monde diversifiées, axées sur les personnes et socialement responsables obligent les entreprises à réévaluer leurs pratiques commerciales.
Les milléniaux représentent aujourd'hui environ 36 % de la main-d'œuvre américaine.
En 2024, le marché du travail américain comptera 50 millions d'employés de la génération Z, indique CAKE.com dans son rapport 2024 Gen Z Effect.
En outre, 2024 marque l'année où la génération Z a dépassé les baby boomers sur le marché du travail.
Mais quel est l'impact du travail à distance sur ces deux générations (et sur d'autres) ?
La plupart des membres de la génération Z et des milléniaux souhaitaient auparavant un mode de travail hybride ou sur place
Dans l'enquête 2023 de Deloitte, 77% des membres de la génération Z et 75% des milléniaux ont déclaré qu'ils commenceraient à chercher un nouvel emploi si leur entreprise leur demandait de retourner au bureau à temps plein.
Cependant, l'édition de l'enquête 2024 a révélé quelques changements sur ce front. En effet, 64 % des membres de la génération Z et 66 % des jeunes du millénaire dont l'entreprise a récemment exigé qu'ils retournent au bureau ont révélé des faits intéressants.
La plupart des travailleurs, toutes les générations, travaillent désormais à plein temps sur place, mais ils ont néanmoins des sentiments contradictoires à ce sujet.
| Générations | Modèle de travail sur place | Modèle de travail à distance | Modèle hybride |
|---|---|---|---|
| Génération Z | 51% | 15% | 35% |
| Millénniaux | 57% | 11% | 33% |
Dans l'ensemble, les deux groupes des travailleurs, milléniaux et génération Z , citent des effets plus positifs de la politique de retour au bureau. Plus précisément, 28 % des milléniaux et 26 % des travailleurs de la génération Z se sentent plus impliqués dans leur organisation et leurs collègues lorsqu'ils travaillent sur place, et presque le même nombre de répondants (27 % et 25 %, respectivement) ont déclaré avoir de meilleures routines et structures au travail.
L'impact négatif du travail au bureau comprend l'aspect financier (17 % des milléniaux et 21 % de la génération Z) et la baisse de productivité (17 % des milléniaux et 18 % des membres de la génération Z interrogés).
Plus de la moitié des milléniaux et de la génération Z considèrent un changement d'emploi
Pour les milléniaux et la génération Z, les changements d'emploi ne sont pas rares. Ces générations savent ce qu'elles attendent d'un employeur et n'ont pas peur de continuer à chercher jusqu'à ce qu'elles trouvent un emploi qui leur convienne parfaitement.
En 2024, plus de 90 % des membres de la génération Z et des milléniaux devraient donner une réponse positive à la question de savoir s'ils envisagent de chercher un nouvel emploi. Il s'agit d'un pic énorme par rapport aux années précédentes.
Selon le rapport de Microsoft intitulé Great Expectations : Making Hybrid Work Work, seuls 52 % des membres de la génération Z et des milléniaux ont changé d'emploi en 2023. Ces chiffres étaient les mêmes en 2022.
Les milléniaux et la génération Z acceptent de quitter leur emploi actuel
La détermination à quitter un lieu de travail à la recherche d'une meilleure option est toujours présente — environ 32 % des milléniaux et 35 % des membres de la génération Z démissionneraient leur emploi sans qu'un autre emploi ne les attende.
Selon un rapport Deloitte de 2024, plus de la moitié des personnes interrogées de la génération Z (53 %) et 49 % des milléniaux ne prévoient pas de rester à leur poste actuel pendant 5 ans.
Dans son enquête de 2023, Deloitte a indiqué que près d'un quart des membres de la génération Z (23 %) et 13 % des milléniaux prévoyaient de quitter leur emploi dans l'année.
Les choses sont restées les mêmes par rapport à l'enquête 2022 de Deloitte, qui a découvert que 40 % des membres de la génération Z et près de 24 % des milléniaux aimeraient quitter leur emploi dans les deux ans.
La flexibilité et la rémunération sont les principales raisons du changement d'emploi chez les milléniaux et la génération Z
Dans son rapport qui a examiné de près les milléniaux et la génération Z, Deloitte a constaté que le salaire est la principale raison pour laquelle ils ont quitté un rôle au cours des 2 dernières années.
Cependant, selon une enquête de Qureos réalisée en 2024, les membres de la génération Z et les milléniaux ont cité les motivations suivantes pour rester dans une entreprise :
- L'impact sur la société — 93 %,
- L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée — 77 %,
- La diversité et l'inclusion — 77 %,
- L'assurance maladie — 70 %, et
- Le salaire compétitif — 63 %.
Ces résultats s'alignent sur les précédents et indiquent que les membres de la génération Z et les milléniaux préfèrent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (obtenu grâce au travail à distance et au travail hybride) à un salaire plus élevé.
Les milléniaux et la génération Z sont susceptibles de gagner plus d'argent grâce à des emplois et affaires secondaires
Selon l'enquête 2024 d'Intuit, près des deux tiers (66 %) des milléniaux et de la génération Z ont commencé ou prévoient de commencer un travail d'appoint à la fin de l'année 2024. En outre, 65 % ont l'intention de poursuivre leur entreprise jusqu'en 2025.
Curieusement, le rapport d'Owl Lab sur L'état du travail hybride pour 2023 montre que 68 % des personnes ayant un autre emploi, une activité parallèle ou un projet sont en fait des travailleurs au bureau. Seuls 27 % sont des travailleurs à distance ou hybrides.
L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la flexibilité restent les plus importants pour les milléniaux et la génération Z
Pour les milléniaux et la génération Z, les avantages du travail à distance variaient auparavant.
Dans sa précédente enquête, Deloitte a découvert que les 4 avantages les plus courants pour les employés de la génération Z et des milléniaux qui travaillent à distance sont les suivants :
- Meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée,
- Épargne de l'argent,
- Meilleure productivité, et
- Impact positif sur la santé mentale.
Cependant, leur dernier rapport montre une évolution vers plus de travail sur site avec des avantages et des priorités similaires pour les employés de la génération Z et des milléniaux.
A savoir, les membres de la génération Z et les milléniaux rapportent en grande partie des avantages liés au travail sur site, qui incluent :
- Un meilleur engagement,
- Plus de connexion et de collaboration, et
- Une meilleure routine et une meilleure structure au travail.
En même temps, les deux générations continuent à apprécier la flexibilité du lieu et du moment où ils travaillent de manière prédominante.
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Les statistiques sur l'impact du travail à distance dans les différents secteurs d'activité
Quels sont les secteurs qui offrent le plus de possibilités de travail à distance ?
Quelles sont les industries les moins susceptibles de travailler à distance ?
Examinons quelques statistiques sur le travail à distance pour 2025.
Les secteurs du développement de logiciel et des technologies de l'information sont les plus susceptibles d'adopter le travail à distance
Le secteur des technologies est au premier rang des secteurs offrant une certaine flexibilité en matière de lieu de travail, suivi respectivement par l'assurance et les services financiers :
- Technologie — 96 %,
- Assurance — 92 %,
- Services financiers — 83 %,
- Services professionnels — 83 %, et
- Médias et divertissements — 82 %.
Les données du rapport de Flex Jobs sur le travail à distance confirment que le secteur des technologies de l'information est le plus favorable au travail à distance, suivi du marketing et de la comptabilité et de la finance.
Une étude réalisée antérieurement montre que la tendance est restée la même au fil des ans. En 2022, une étude de Remote a montré que les secteurs de la gestion et du conseil, des médias et des technologies de l'information étaient ceux qui ont adopté le plus rapidement le télétravail.
Dans son enquête Workplace Confidence Survey, LinkedIn a constaté que les entreprises américaines opérant dans le secteur technologique en 2021 étaient les plus susceptibles d'offrir du travail à distance à temps plein (48 %) et du travail hybride (51 %).
Pour certaines industries et professions, le travail à distance n'est pas une option
Selon le Bureau of Labor Statistics, certaines professions et industries ne peuvent pas fonctionner dans un cadre de travail à distance.
Il s'agit notamment des professions suivantes :
- Services de protection,
- Nettoyage et entretien des bâtiments et des espaces,
- Services et soins à la personne,
- Construction et extraction, et
- Agriculture, pêche et foresterie.
De même, le Flex Index indique les cinq secteurs les plus susceptibles de nécessiter un travail à temps plein au bureau en 2024 :
- Restaurants et services alimentaires — 54 %,
- Éducation — 50 %,
- Hôtellerie — 47 %,
- Transport et automobile — 42 %, et
- Immobilier, installations et construction — 39 %.
Les statistiques sur l'impact du travail à distance dans les différents pays
Le travail à distance, le télétravail ou le « travail de n'importe où » diffèrent d'un pays à l'autre. Voyons cela en détail :
- Quels sont les pays les plus favorables aux travailleurs à distance en 2025 ?
- Où la vitesse de l'internet est-elle la plus élevée ?
- Quels sont les pays qui n'ont pas encore pleinement adopté le travail à distance ?
Le Danemark est classé meilleur pays pour les travailleurs à distance
Dans son rapport Global Remote Work Index, NordLayer a dressé la liste des meilleurs pays pour le travail à distance.
Ils ont classé les pays en fonction de quatre catégories différentes :
- La cybersécurité,
- La sécurité économique,
- L'infrastructure numérique et physique, et
- La sécurité sociale.
Le Danemark est le premier pays de la liste, avec un score élevé dans les quatre catégories, et il est suivi de près par neuf autres pays européens. Les États-Unis et le Canada sont placés respectivement aux position 16 et 14 dans la liste.
| Les 10 meilleurs pays pour les travailler à distance | Points |
|---|---|
| Danemark | 0.874 |
| Pays-Bas | 0.843 |
| Allemagne | 0.842 |
| Espagne | 0.825 |
| Suède | 0.824 |
| Portugal | 0.824 |
| Estonie | 0.818 |
| Lituanie | 0.808 |
| Irlande | 0.803 |
| Slovaquie | 0.802 |
La Croatie est le meilleur pays pour les nomades numériques
Parallèlement, certains rapports, tels que Les statistiques sur les nomades numériques de Pumble, montrent les avantages qu'offrent les différents pays dotés de visas pour nomades numériques en termes de conditions de travail et de possibilités d'exploration en dehors de la routine habituelle de 9 à 5 heures.
Selon les conclusions de Pumble, la Croatie arrive en tête de la liste des pays les plus appréciés par les nomades numériques en 2024, suivie de près par :
- La Grèce,
- La Corée du Sud,
- La Malaisie, et
- Le Japon.
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Certains pays ont mis en place des règles sur le travail à distance
Lorsque la pandémie a contraint de nombreuses personnes à travailler à domicile, elle a révélé les défis posés par le travail à distance.
En conséquence, certains pays ont mis à jour leur législation du travail pour réguler le travail à distance. Bien que certains pays disposent déjà de lois sur le travail à distance, certaines réglementations n'ont jamais été mises en œuvre.
Les changements apportés à la législation sur le travail à distance sont les suivants :
- Exiger des accords écrits pour le travail à distance,
- Obliger les employeurs à fournir aux travailleurs l'équipement nécessaire et à couvrir les coûts connexes tels que l'Internet, et
- Interdire aux employeurs de discriminer les travailleurs sur la base du sexe, de l'âge, du groupe professionnel, du handicap ou de l'ancienneté.
Aujourd'hui, d'autres pays, tels que le Luxembourg, Taïwan, l'Espagne et l'Angola, ont adopté des réglementations sur le télétravail.
La France et le Japon restent les pays les plus réfractaires au travail à distance
Alors que certains pays introduisent ou modifient les lois existantes pour réguler le travail à distance et offrir de meilleures conditions de travail à ceux qui se trouvent en dehors du bureau, d'autres refusent d'adopter pleinement cette nouvelle tendance.
Au Japon et en France, le travail à distance suscite encore quelques réticences.
Une étude réalisée en 2022 par l'Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès montre que la plupart des travailleurs français préfèrent travailler au bureau, 29 % seulement exprimant le désir de travailler à domicile au moins une fois par semaine.
Les études les plus récentes montrent que les Français offrent moins de flexibilité à leurs travailleurs. À Paris, capitale économique de la France, seuls 7 % des personnes interrogées ont déclaré avoir un emploi entièrement à distance, selon une enquête de Bloomberg datant de novembre 2023.
Parallèlement, au Japon, le nombre d'entreprises proposant le travail à distance a diminué après la pandémie, comme le montrent les données d'une enquête réalisée en 2022 par Tokyo Shōkō Research. Seules 29 % des entreprises japonaises autorisent le travail à distance, ce qui signifie que les 71 % restantes n'offrent aucun emploi à distance.
Toutefois, des données datant de 2024 montrent une certaine évolution au Japon. Une enquête menée auprès de 15 000 personnes par Doda, un site de recherche d'emploi au Japon, a montré que 51,2 % des personnes interrogées ont déclaré que le travail à distance était « autorisé » sur leur lieu de travail.
Interrogés sur le modèle de travail qu'ils préfèrent, 41,5 % d'entre eux ont déclaré qu'ils aimeraient une forme de travail hybride, tandis que 38 % souhaiteraient rester au bureau. Seuls 19,7 % ont déclaré qu'ils préféraient travailler totalement à distance.
Les entreprises du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni sont plus susceptibles d'autoriser leurs employés à travailler entièrement à distance
Une détaillée de 2023 WFH Research sur le travail à distance a révélé que pays anglophones sont plus susceptibles de permettre à leurs employés de travailler depuis chez eux.
En moyenne, les employés des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Nouvelle-Zélande, de l'Australie et du Canada ont travaillé 1,4 jour depuis leur domicile, alors que la moyenne dans les pays européens était de 0,8 jour.
| Pays | Nombre moyen de jours travaillés à domicile |
|---|---|
| Canada | 1.7 |
| Royaume-Uni | 1.5 |
| États-Unis | 1.4 |
| Australie | 1.3 |
| Nouvelle-Zélande | 1.0 |
| Allemagne | 1.0 |
| Pays-Bas | 1.0 |
| Finlande | 1.0 |
| Espagne | 0.9 |
Cependant, ces tendances s'inversent lentement, car de plus en plus d'entreprises retournent au bureau. Par exemple, en décembre 2024, le marché du travail américain ne comptait que 8 % d'offres d'emploi pour des postes entièrement à distance. Il s'agit d'une baisse considérable par rapport aux 18 % de début 2022.
Cela suggère qu'à l'avenir, nous pourrions également observer une approche hybride plus équilibrée dans les pays anglophones.
Les statistiques montrant les structures de télétravail les plus courantes
Le télétravail n'est pas le même pour tous.
Certains travaillent à distance 5 jours par semaine et ne rencontrent leurs collègues que lors d'occasions spéciales, comme des activités de team building ou d'autres événements d'entreprise.
D'autres travaillent principalement au bureau, avec des journées de télétravail occasionnelles.
Selon le temps passé en télétravail par les employés, on distingue les structures de travail suivantes :
- Télétravail régulier,
- Télétravail majoritairement,
- Hybride et hybride flexible,
- Bureau occasionnel,
- Bureau en majorité, télétravail autorisé, et
- Seulement sur place.
Face à une telle diversité de choix, quelles sont les solutions mises en place par les entreprises jusqu'à présent ? Quels sont leurs projets pour l'avenir ?
Le télétravail régulier est en baisse constante
Si l'on compare les chiffres des trois années précédentes (2022, 2023 et 2024), on constate une évolution spectaculaire. Les rapports d'Owl Lab pour 2022 et 2023 montrent une baisse constante du télétravail régulier et une augmentation du travail présentiel au bureau.
En 2024, nous avons constaté une légère augmentation des modèles de télétravail et hybrides, tandis que le travail en présentiel a légèrement diminué.
Consultez les chiffres ci-dessous.
| Type de travail | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|
| Télétravail | 34% | 7% | 11% |
| Hybride | 25% | 26% | 27% |
| Bureau | 41% | 66% | 62% |
Un rapport de Project.co de 2025 a révélé des chiffres similaires. 36 % des personnes interrogées ont déclaré être au bureau cinq jours par semaine, tandis que seulement 20 % ont déclaré travailler entièrement à distance. Par ailleurs, un pourcentage de 44 % déclare qu'ils ont un travail hybride.
Le nombre d'entreprises totalement distantes est en baisse
Selon les données de l'enquête Global Virtual Teams Survey Report 2022, réalisée par CultureWizard il y a trois ans, environ 89 % des entreprises fonctionnaient en tant qu'entreprises totalement distantes, d'abord distantes ou favorables à l'utilisation de la distance.
Aujourd'hui, la situation est différente.
Bien que beaucoup d'entreprises prônent un retour au bureau, le rapport Flex Index indique qu'entre le début de 2023 et la fin de novembre 2023, le nombre d'entreprises proposant des modèles de travail hybrides est passé de 51 % à 62 %.
Les chiffres pour 2024 semblaient également prometteurs — 65 % des entreprises offraient une certaine flexibilité au travail, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2023.
En 2024 :
- 33 % des entreprises offraient une flexibilité totale à leurs travailleurs,
- 32 % avaient une sorte de modèle de travail hybride structuré, et
- 35 % exigeaient de leurs employés qu'ils travaillent depuis un bureau.
Le modèle hybride structuré devient plus populaire
Nombreux sont ceux qui espéraient que 2023 marquerait un retour complet au bureau. Au lieu de cela, c'est l'année où le travail hybride structuré s'est pleinement imposé.
Selon le rapport 2024 Flex Index, le modèle de travail hybride structuré est en hausse — 23 %, pour être exact, par rapport à 2023.
Le modèle hybride structuré exige des employés qu'ils travaillent au bureau pendant un nombre spécifique de jours (ou de temps). Par exemple, certaines entreprises américaines fixent un nombre minimum de jours par semaine (35 %), tandis que d'autres fixent des jours spécifiques pendant lesquels les employés doivent travailler au bureau (4 %).
Découvrez la répartition exacte de la manière dont les entreprises américaines structuraient leur travail au quatrième trimestre 2024.
| Type de travail | Pourcentage |
|---|---|
| Sur place pendant un nombre déterminé de jours par semaine | 35% |
| Travail sur place à temps complet | 32% |
| Complètement flexible (au choix) | 25% |
| Totalement à distance | 5% |
| Sur place certains jours de la semaine | 4% |
| Sur place pendant un minimum de temps par mois | 3% |
| Sur place pour un minimum de jours et certains jours spécifique par semaine | 1% |
Les statistiques sur le travail à distance tirées des rapports d'Owl Labs pour 2022, 2023 et 2024 suggèrent que de nombreuses entreprises préfèrent un horaire hybride à une main-d'œuvre entièrement à distance.
Cependant, la plupart des employés préfèrent encore travailler soit entièrement à distance (43 %), soit suivre un modèle hybride (31 %).
Le désir de travailler à distance ou de manière hybride reste donc constant, mais les entreprises semblent réticentes à le satisfaire.
Comme le montre le tableau ci-dessous, le nombre de travailleurs à distance et hybrides a continué à diminuer jusqu'en 2024, date à laquelle il a commencé à remonter lentement.
| Modèle de travail | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|
| Totalement à distance | 27% | 18% | 7% | 11% |
| Hybride | 60% | 59% | 26% | 27% |
| Entièrement sur place/au bureau | 13% | 24% | 66% | 62% |
Les statistiques sur la structure de travail à distance la plus préférée
Le rapport 2023 sur l'état du travail à distance de Buffer indique qu'environ 91 % des employés à distance aimeraient continuer à travailler dans un cadre à distance — entièrement à distance (71 %) ou d'abord à distance (20 %).
Seulement 1 % d'entre eux aimeraient retourner au bureau.
| La structure de travail à distance la plus appréciée par les employés | Pourcentage |
|---|---|
| Totalement à distance | 71% |
| Surtout à distance | 20% |
| Au bureau occasionnel | 6% |
| Bureau avant tout, à distance autorisé | 2% |
| Entièrement au bureau | 1% |
Mais, les employés et les entreprises ont des préférences divergentes en ce qui concerne le travail à distance.
Nous allons approfondir cette question dans les paragraphes ci-dessous.
Les employeurs et les employés ne sont pas tout à fait d'accord sur le travail à distance
Comme le montrent les rapports 2022 et 2023 de Owl Labs, la plupart des travailleurs à distance souhaitent continuer à travailler à domicile.
De plus, leur intérêt pour le travail à distance et le travail hybride n'a pas faibli au cours des deux dernières années, comme le montre le tableau ci-dessous.
| Le style de travail préféré des employés | 2021 | 2022 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Télétravail | 34% | 42% | 41% |
| Hybride | 31% | 36% | 37% |
| Bureau | 29% | 22% | 22% |
En 2025, le Pew Research Center constate que parmi les travailleurs qui travaillent rarement ou jamais à domicile :
- 63 % travailleraient à domicile la plupart du temps ou une partie du temps,
- 19 % choisiraient de travailler à domicile tout le temps, et
- 17 % travailleraient rarement ou jamais à domicile.
Toutefois, les données montrent également que, si les salariés sont moins intéressés par les postes à temps plein dans les bureaux, les entreprises sont moins enclines à opter pour un travail entièrement à distance. Par conséquent, le modèle hybride est le seul type où les employés et les employeurs sont susceptibles de trouver un accord commun.
Les employeurs optent surtout pour des modèles de travail hybrides
Comme le suggère le rapport 2024 State of Hybrid Work de Owl Labs, les employeurs s'efforcent de mieux soutenir le travail hybride, ce qui est évident :
- 50 % des employeurs qui ont formé les managers sur la gestion d'équipes distantes/hybrides,
- 49 % ont formé leurs employés sur la manière d'organiser des réunions hybrides efficaces et inclusives, et
- 47 % des employeurs ont formé les employés à utiliser des méthodes de communication mixtes en temps réel et asynchrones.
Dans l'édition 2023 du rapport, nous avons constaté pour la première fois que les employeurs étaient prêts à faire des compromis sur un modèle de travail hybride. En effet, 63% des personnes interrogées ont suivi une formation sur les réunions hybrides efficaces et inclusives, et 62% ont déclaré que leurs managers avaient suivi une formation sur la gestion des équipes distantes/hybrides.
La plupart des employés préfèrent également le travail hybride
La plupart des employés considèrent le travail hybride et à distance comme « la nouvelle normalité », même si la pandémie n'est plus un problème.
L'étude du Pew Research Center montre cette tendance en 2025. En effet, 72 % des salariés hybrides —qui travaillent à domicile la plupart du temps ou une partie du temps — préfèrent un mode de travail hybride. En comparaison, seuls 24 % déclarent qu'ils travailleraient à domicile tout le temps.
Ce résultat est conforme à l'enquête Future of Work Survey en 2021 par PwC. PwC a constaté que plus de la moitié des salariés préféreraient un mode de travail à distance ou hybride. Seuls 21 % ont déclaré que la nature de leur travail ne leur permettait pas de travailler à distance.
Les statistiques sur comment les entreprises soutiennent le travail à distance
Lorsque la pandémie a commencé, la gestion d'une équipe à distance était une nouveauté pour de nombreux managers et dirigeants, qui ont dû apprendre avec le temps.
Le rapport 2022 Workplace Report de WorkTango a révélé qu'environ 45 % des entreprises ont mis en place des horaires flexibles et des options de travail à distance.
L'objectif était de favoriser le bien-être des employés et des dirigeants et de prévenir l'épuisement professionnel.
Le dernier rapport de Buffer pour 2023 a également enregistré plusieurs façons dont les entreprises facilitent le travail à distance.
Environ 93 % des employés déclarent que leur entreprise leur fait confiance pour travailler à distance.
En outre, 75 % des travailleurs à distance déclarent que leur entreprise les aide à se connecter avec leurs collègues de travail.
Toutefois, la confiance dans les équipes à distance étant essentielle, il est également important de noter que Owl Lab fait état d'un manque de confiance entre les employés et la direction en ce qui concerne les pratiques de l'entreprise. En effet, 53 % des personnes interrogées pensent que leur entreprise modifiera ses politiques de travail et réduira le travail hybride en 2024.
Un répondant sur 5 a vu ces prédictions se réaliser dans l'édition 2024 du rapport. En effet, 25 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise avait modifié sa politique en matière de travail à distance ou hybride.
Rester fidèle à ce que l'on dit est un moyen pour une entreprise d'aider ses travailleurs à distance et hybrides. Les chapitres ci-dessous abordent le reste.
#1 : Certaines entreprises proposent des horaires de travail flexibles
Pour certaines entreprises, le maintien d'un environnement de travail flexible est un moyen de soutenir leurs travailleurs à distance.
En 2023, 71 % des travailleurs interrogés par Buffer ont déclaré que leur entreprise leur permettait de travailler à distance d'une manière ou d'une autre.
Le rapport révèle que 63 % des employés déclarent que leur entreprise offre un travail flexible.
Environ 30 % ont déclaré que leur entreprise ne le faisait pas, mais que les employés aimeraient qu'elle le fasse.
De plus en plus d'employeurs ont compris que des approches flexibles pouvaient donner de meilleurs résultats. Cela arrive à point nommé, car les personnes interrogées par Owl Lab déclarent que 6 % d'entre elles partiraient si leur employeur annulait leurs politiques hybrides, tandis que 31 % commenceraient à chercher un autre emploi.
Cependant, l'enquête 2024 Flexible Work Models Pulse Survey de WTW suggère que la tendance à la flexibilité pourrait être en train de changer. Elle révèle que 61 % des entreprises américaines ont mis en œuvre une politique formelle imposant un nombre minimum de jours par semaine au bureau.
#2 : Une petite partie des entreprises ont une politique de jours sans réunions
Selon les dernières statistiques sur les réunions de Pumble, les gens passent plus de temps que jamais en réunions virtuelles.
Selon Owl Lab, 33 % des employés organisent 5 réunions en ligne ou plus par semaine, tandis que 10 % ont plus de 11 réunions par semaine. C'est vraiment beaucoup !
En outre, la dernière version du rapport montre que plus d'employés organisent des réunions en ligne ou hybrides (86 %) que des réunions en personne (83 %).
Buffer indique qu'environ 37 % des entreprises ont mis en place une politique de jours sans réunion.
En outre, environ 42 % des employés ont déclaré que leur entreprise ne le faisait pas, mais qu'ils souhaitaient que leur employeur reconsidère la question.
Par ailleurs, Owl Labs indique que plus de la moitié des employés (58 %) utilisent le blocage de calendrier pour protéger leur temps des réunions.
#3 : Certaines entreprises ont adopté une semaine de travail de 4 jours
Certaines entreprises ont introduit une politique de semaine de travail de 4 jours pour réduire les effets de l'épuisement professionnel et du stress.
Une expérience de semaine de travail de 4 jours menée au Royaume-Uni en 2023 et à laquelle 61 entreprises ont participé a donné les résultats suivants :
- 71 % des employés ont déclaré être moins épuisés,
- 60 % des employés ont déclaré qu'il était plus facile à équilibrer le travail et la vie privée,
- 48 % des employés ont déclaré être plus satisfaits de leur travail, et
- 39 % des employés ont déclaré être moins stressés.
En 2025, de plus en plus d'entreprises envisagent de réduire la durée de la semaine de travail. Une étude réalisée en 2024 par KPMG a révélé que 30 % des grandes entreprises américaines envisagent d'adopter la semaine de travail de 4 jours. En outre, 200 entreprises britanniques ont opté pour un horaire permanent de 4 jours, ce qui permet à plus de 5 000 travailleurs de bénéficier d'un horaire réduit sans réduction de salaire.
Les statistiques sur les changements liés au travail à distance
L'expansion mondiale du travail à distance et du travail hybride a apporté certains changements. Voyons plus en détail de quoi il s'agit.
#1 : Les conditions générales de travail ont changé avec le travail à distance
La majorité des changements ont affecté le lieu de travail lui-même. Voici les changements énumérés par les personnes interrogées dans le rapport de Buffer :
- Pour 56 % des personnes interrogées, la communication et la collaboration ont changé depuis qu'elles travaillent à distance.
- Pour 53 % des personnes interrogées, les heures de travail ont changé.
- Environ 51 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles participaient davantage à des réunions vidéo.
- Environ 45 % des personnes interrogées ont déclaré que leur façon de travailler avait changé.
- Seuls 8 % ont déclaré que rien n'avait changé depuis qu'ils ont commencé à travailler à distance.
#2 : Les gens ont tendance à travailler plus lorsqu'ils travaillent à distance
Selon les statistiques de Buffer sur le travail à distance en 2023, 44 % des travailleurs à distance ont déclaré avoir travaillé plus d'heures en 2023 que l'année précédente.
Seuls 24 % ont déclaré travailler moins et 32 % ont affirmé travailler le même nombre d'heures.
Cependant, le rapport indique également que les gens se sentent plus énergiques qu'auparavant — du moins selon 48 % des personnes interrogées. Environ 31 % ont déclaré que leur niveau d'énergie n'avait pas changé, tandis que 21 % se sont déclarés épuisés.
#3 : La plupart des travailleurs à distance mettent désormais la priorité sur la santé mentale
Depuis que certains travailleurs à distance font plus d'heures et travaillent le week-end, ils ont également commencé à s'occuper davantage de leur santé mentale.
Certaines entreprises ont fait de même. Selon l'enquête Deloitte 2023 menée auprès de la génération Z et des milléniaux, plus de 50 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise prenait davantage au sérieux les problèmes de santé mentale et prenait des mesures concrètes pour les améliorer.
Cela ne veut pas dire que les employés, en particulier ceux des entreprises du marché intermédiaire, n'ont pas été confrontés à des problèmes de santé mentale.
Une enquête réalisée en 2023par RSM International et la Chambre de commerce des États-Unis a révélé que les dirigeants considéraient l'isolement comme le principal facteur de stress pour la santé mentale de leurs employés. Les résultats de l'enquête indiquent qu'environ 73 % des travailleurs à distance se sentent isolés, contre 68 % l'année précédente.
Malgré ces résultats, peu de choses ont été faites pour remédier à ces problèmes. En 2024, Owl Labs a révélé que les niveaux de stress augmentent chez les employés.
Les employés ont déclaré qu'ils se sentaient :
- Épuisés (26 %),
- Mal rémunérés (22 %), et
- Leur santé mentale a diminué pendant l'année écoulée (17 %).
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#4 : La connexion dans les lieux de travail à distance est devenue essentielle
Les données du rapport 2022 Workplace Report de WorkTango montrent que 90 % des travailleurs considèrent que la connexion qu'on fait sur le lieu de travail est importante.
Cela n'est pas surprenant, car la relation sur le lieu de travail contribue de manière significative :
- Au sentiment général de bonheur,
- À l'envie d'être productif et
- Au niveau de l'engagement de l'employé.
En 2023, plus de 75 % des personnes interrogées dans le rapport de Buffer ont déclaré qu'elles se sentaient liées à leurs collègues. Les choses semblent donc s'améliorer.
Ces chiffres sont confirmés par les données de Tango Analytics — dans leur rapport 2023 Future of Work Report, nous constatons que seulement 6 % des personnes interrogées ont déclaré avoir des difficultés à se connecter avec les autres. C'est un grand contraste avec les personnes travaillant au bureau, qui sont 17 % à déclarer la même chose.
| Niveau de difficulté à établir des relations avec les autres | Travailleurs sur place | Travailleurs à distance |
|---|---|---|
| Pas exigeant | 33% | 33% |
| Un peu exigeant | / | 11% |
| Brièvement exigeant | 17% | 11% |
| Exigeant | 17% | 22% |
| Assez exigeant | / | 17% |
| Très exigeant | 17% | 6% |
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#5 : Il existe une disparité dans la perception de la confiance entre les cadres et les employés
Selon l'enquête vFuture of Work Survey réalisée par PwC, presque le même nombre de cadres (77 %) et d'employés (72 %) s'accordent à dire que les dirigeants et les employés ont un niveau de confiance élevé, facilité par une communication transparente.
Toutefois, les mandats de RTO ont laissé leur marque sur la confiance entre employeurs et employés. Dans une enquête réalisée en 2024 par PwC, 86 % des employeurs ont déclaré avoir un niveau élevé de confiance dans leurs employés, alors que seulement 60 % des employés ont estimé que c'était le cas. Le rapport montre que la flexibilité et le travail à distance sont parmi les principaux moyens dont disposent les employeurs pour remédier à cette situation.
#6 : Les relations de travail solides sont importantes dans un environnement à distance
Lorsque les gens se font confiance, ils sont plus susceptibles d'établir des relations plus solides, indique le rapport de Microsoft.
La moitié des employés à distance ont déclaré avoir des relations fructueuses avec leur équipe directe, tandis que 42 % ont déclaré avoir des relations fructueuses avec des personnes extérieures à leur équipe la plus proche.
Selon un rapport de Owl Labs, en 2024, les employés seront encore principalement préoccupés par les relations avec leurs collègues (45 %).
Il y a des choses qui résistent au changement : Le salaire n'a pas été affecté par le travail à distance
Quel que soit le calcul de la rémunération, 70 % des personnes interrogées dans le rapport 2023 de Buffer déclarent que leur salaire n'a pas été affecté par le travail à distance — c'est 3 % de moins que dans le même rapport de l'année précédente.
Cependant, 35 % des personnes interrogées déclarent que leur salaire est lié à un lieu spécifique, et 43 % déclarent qu'il ne l'est pas — il s'agit d'une augmentation par rapport à l'année précédente, où ces chiffres étaient respectivement d'environ 40 % et 38 %.
Cependant, en 2024, Owl Labs indique que le comportement des employés change quel que soit le modèle de travail. En effet, on constate une augmentation de 25 % des employés qui demandent des promotions et des augmentations de salaire rapides.
Les statistiques sur les défis du télétravail
Le télétravail pose des défis particuliers, tant pour les employeurs que pour les employés.
Voici les données sur les défis du télétravail.
#1 : Pénurie de communication adéquate sur le lieu de travail
Maintenir une communication adéquate sur le lieu de travail pose toujours problème aux travailleurs à distance, mais pas autant qu'avant.
Selon le rapport 2021 de Hubstaff Remote Project Management Report, près de 46 % des personnes interrogées ont cité le manque de communication comme le principal défi à relever dans la gestion du travail à distance.
Buffer a indiqué que seulement 8 % des personnes interrogées ont déclaré avoir des difficultés à communiquer et à collaborer avec leurs collègues en 2023.
Cependant, le rapport Culture Wizard a également révélé que 17 % signalent encore des difficultés de collaboration et de communication.
En 2024, les problèmes de communication au sein des équipes à distance étaient l'une des principales préoccupations des managers (25 %), selon Owl Labs. Les employeurs ont proposé des formations à l'utilisation de méthodes de communication mixtes et asynchrones en temps réel pour y remédier.
L'utilisation d'une application de communication fiable peut s'avérer utile, car elle permet à vos employés de communiquer facilement tout en restant connectés et productifs.
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#2: Staying focused and motivated
Pour 21% des personnes interrogées par Buffer en 2022, la difficulté à se concentrer était également un problème majeur. Le même pourcentage a déclaré avoir du mal à rester motivé lorsqu'il travaille à domicile.
Ces problèmes ont également été fréquemment cités dans le rapport 2023 de Buffer. Toutefois, les chiffres étaient légèrement différents — 9 % avaient du mal à rester concentrés, tandis que 11 % avaient du mal à rester motivés.
Owl Labs constate que le manque de concentration des employés est également l'une des principales préoccupations de 21 % des managers à distance en 2024. Dans le même temps, la proportion d'employés dont la concentration est maximale en travaillant à domicile est la même que celle des personnes qui se sentent le mieux concentrées au bureau, un pourcentage qui s'élève à 41 %.
#3 : Travailler à travers les fuseaux horaires
Buffer a constaté que 14% des personnes interrogées ont cité le travail à travers les fuseaux horaires comme un défi pour le travail à distance.
Avec l'introduction par de plus en plus d'entreprises de modèles RTO et hybrides, le travail sur plusieurs fuseaux horaires est moins problématique qu'à l'époque où les travailleurs à distance étaient soumis à la politique du « travailler de n'importe où ».
Bien entendu, les équipes distribuées existent toujours, en particulier dans les entreprises où le travail à distance occupe une place prépondérante, de sorte que le travail sur plusieurs fuseaux horaires reste l'un des plus grands défis de 2025.
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#4 : Stress lié au travail
Les données des trois dernières années de Owl Labs montrent que le stress au travail reste élevé.
En 2022, 45 % des travailleurs ont signalé une augmentation du niveau de stress au travail par rapport à l'année précédente.
Ce chiffre est passé à 56 % en 2023.
En 2024, 43 % des employés ont déclaré avoir subi une augmentation du stress lié au travail.
#5 : Difficultés à établir des relations
Another issue with remote work is that it makes forming meaningful workplace relationships all the more difficult.
Les données de l'enquête de Culture Wizard le confirment — 71 % des personnes interrogées reconnaissent que l'établissement et le maintien de relations constituent un défi majeur pour les équipes virtuelles.
Lorsque les gens ont des difficultés à établir des relations solides au travail, ils ont du mal à gérer les conflits et les désaccords sur leur lieu de travail (54 %) et ont plus de mal à être spontanés avec leurs collègues (68 %).
Dans son rapport spécial sur le Work Trend Index, Microsoft indique que le passage au travail à distance et au travail hybride a rendu le rétablissement des liens sociaux et de la cohésion d'équipe particulièrement difficile pour les décideurs.
Selon les données, 68 % des décideurs considèrent que le maintien des liens sociaux au sein des équipes est l'un de leurs plus grands défis. Malheureusement, les employés subissent les conséquences de ces obstacles.
Environ 51 % d'entre eux estiment que leurs relations avec leurs collègues en dehors de leur équipe se sont affaiblies, et 43 % se sentent déconnectés de l'entreprise. Si les employeurs ne s'attaquent pas à ces chiffres, ils risquent de voir la satisfaction des employés réduire l'efficacité de l'organisation.
D'autres recherches menées en 2024 ont montré que 25 % des travailleurs à distance font état d'un déclin général de leurs compétences sociales, conséquence du travail à distance au fil des ans.
Les défis majeurs les suivants :
- Initier des conversations (18 %),
- Maintenir le contact visuel (16 %) et
- Participer à des discussions de groupe (15 %).
#6 : Impossibilité de se déconnecter après le travail
Dans le rapport 2023 de Buffer, 11 % des personnes interrogées ont cité la difficulté à se déconnecter après le travail comme le plus grand défi. Ce pourcentage est en baisse par rapport à l'année précédente, où 25 % des travailleurs à distance ne pouvaient pas se déconnecter lorsqu'ils étaient en congé.
L'enquête 2023 de Deloitte sur les milléniaux et la génération Z a confirmé cela, mais les données montrent également que la Génération Z ne s'en sort pas mieux — ¾ des milléniaux et de la génération Z ne parviennent pas à se déconnecter de leur travail.
#7 : Solitude et isolement
In 2024, we’ve seen a slight decline in the number of people who feel lonely and isolated due to remote work. According to Owl Labs, managers reported having more concerns over loneliness for remote teams (19%) than their on-site colleagues (14%), yet this is still to a lesser degree compared to previous years.
Selon Buffer, 23 % des travailleurs à distance ont cité la solitude comme leur principal problème en 2023. En plus de se sentir isolés au travail, ils ont également déclaré que la solitude est exacerbée parce qu'ils restent à la maison toute la journée (car le travail à distance ne leur donne pas de raison de sortir).
Cependant, dans les statistiques sur le travail à distance de Buffer pour 2022, 24 % des employés à distance ont cité la solitude comme un défi majeur du travail à distance, les chiffres s'améliorent donc légèrement.
#8 : Moins d'opportunités d'évolution de carrière et de croissance
Travailler à distance ne devrait pas entraver l'évolution de carrière et la croissance professionnelle.
Le rapport 2023 de Buffer a analysé en profondeur l'impact du travail à distance sur les possibilités d'évolution de carrière des employés.
En 2022, 44 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise n'offrait pas d'opportunités d'évolution de carrière, mais les employés ont déclaré qu'ils aimeraient que ce soit le cas. Ce chiffre a diminué à 28 % en 2023.
En outre, en 2022, seuls 14 % des répondants ont déclaré que le travail à distance facilitait leur évolution de carrière, contre 36 % en 2023.
Cependant, les conclusions d'Owl Labs pour 2023 montrent que les préjugés liés à la proximité constituent une préoccupation importante pour les télétravailleurs. Près de la moitié des personnes interrogées (48 %) craignent que le fait de travailler à distance signifie qu'elles ne seront pas entendues et que leurs collègues au bureau auront plus d'opportunités de progresser.
La situation est encore plus terrible si l'on considère l'opinion des managers et des responsables de la prise de décision. Plus de la moitié d'entre eux (68 %) estiment que leurs travailleurs à distance ou hybrides ne bénéficient pas d'un feedback constructif et d'opportunités de développement, ce qui peut entraver leur évolution de carrière. Seuls 29 % ne sont pas de cet avis.
Le même défi est présent dans leur rapport le plus récent, la plupart des responsables d'équipes à distance continuant à déclarer que leur équipe ne bénéficie pas d'un feedback impromptu et d'opportunités de développement.
| Les managers ont-ils le sentiment que leur équipe à distance manque d'opportunités de développement ? | Pourcentage |
|---|---|
| Oui | 56% |
| Non | 40% |
| Ils ne savent pas | 4% |
Les statistiques sur les avantages du travail à distance
Les statistiques sur les avantages du travail à distance
Évidemment, nous n'aurions pas présenté ces défis sans plusieurs avantages pour les contrebalancer.
Les données de Buffer ont montré que le travail à distance facilite la vie des employés à plus d'un titre en leur offrant une multitude d'avantages.
- Les personnes interrogées ont cité les avantages suivants comme étant les plus importants du travail à distance :
- 22% — Flexibilité dans leur emploi du temps,
- 19% — Flexibilité dans le choix de leur lieu de résidence,
- 12% — Plus de temps parce qu'ils ne font pas la navette,
- 11% — Economies d'argent,
- 8% — Meilleure concentration,
- 7% — Travail dans leur propre espace,
- 4% — Flexibilité dans les opportunités de carrière,
- 3% — Sentiment d'être plus en sécurité.
#1 : Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée
En résumé, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est la répartition du temps et de l'attention d'une personne entre le travail et les activités familiales ou de loisir.
En général, la plupart des travailleurs bénéficient d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée lorsqu'ils travaillent à domicile.
Selon le rapport de Zapier, 96 % des personnes interrogées associent l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée à leur bonheur au travail.
Comme le montrent les données du rapport Gallup de 2024, l'amélioration de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée se trouve en tête de la liste des avantages du travail hybride.
En effet, 76 % des personnes interrogées ont cité cet avantage comme le plus important, suivi par :
- Une utilisation plus efficace de leur temps (64 %),
- Moins d'épuisement professionnel (61 %),
- Plus de liberté pour choisir quand et où travailler (57 %), et
- Plus de productivité (52 %).
#2 : Plus de flexibilité
Pour les employés à distance, la flexibilité est un autre grand avantage du travail à distance.
Pour 91 % des personnes interrogées par Zapier, la flexibilité des horaires est le deuxième avantage le plus important du travail à distance.
Les personnes interrogées dans le rapport de Buffer sur le travail à distance citent la flexibilité globale comme l'avantage le plus important du travail à distance.
De plus, les employés peuvent consacrer plus de temps à leur vie de famille grâce à des options de travail flexibles.
Les données d'Owl Labs de 2023 ont révélé que 34 % et 33 % des personnes interrogées ont cité les lieux et les horaires de travail flexibles comme les avantages les plus attrayants lors de la recherche d'un nouvel emploi.
De même, les personnes interrogées dans le cadre du rapport 2024 accordent une importance primordiale à la flexibilité. La plupart des personnes interrogées (41 %) ont déclaré qu'elles chercheraient un emploi offrant plus de flexibilité quant au lieu et à l'horaire de travail si elles perdaient leurs privilèges hybrides.
#3 : Plus de temps libre
Environ 59% des employés travaillant à domicile déclarent avoir plus de temps libre parce qu'ils n'ont pas à faire la navette.
De plus, le trafic diminue et les gens marchent plus que jamais par rapport à l'époque pré-pandémique — tout cela grâce à la possibilité de travailler à domicile.
Les personnes interrogées dans le cadre de l'enquête de Buffer apprécient également cet avantage, citant la liberté de faire ce qu'elles veulent de ce temps libre supplémentaire comme l'un des meilleurs aspects du travail à distance, tout comme 64 % des personnes interrogées par Gallup.
#4 : Économiser de l'argent
Un autre avantage souvent cité du travail à distance est l'économie d'argent.
Quelles sont donc les économies réalisées par les employeurs et les employés grâce au travail à distance ?
En 2022, Owl Labs a calculé le montant que les travailleurs à distance économisent sur leurs trajets quotidiens, à une estimation de 19,11 dollars par jour. Grâce à l'inflation, ce chiffre est un peu moins élevé qu'en 2023 — 15 dollars.
Le rapport de 2024 révèle que les travailleurs hybrides économisent environ 42 dollars par jour lorsqu'ils travaillent à distance plutôt qu'au bureau.
Si l'on considère que les coûts s'additionnent, il n'est pas étonnant que le même rapport indique que 29 % des personnes interrogées s'attendraient à une augmentation de salaire si elles ne pouvaient plus travailler à distance ou selon un modèle hybride.
En outre, les entreprises peuvent également économiser de l'argent sur le travail à distance.
Selon Global Workplace Analytics, une entreprise typique peut économiser environ 11 000 dollars par an pour chaque employé qui travaille à domicile au moins 2 ou 3 jours par semaine.
La bonne nouvelle pour les employeurs est que les employés à distance sont également moins susceptibles d'utiliser les congés de maladie, comme l'indiquent les résultats de Global Workplace Analytics.
En moyenne, les employeurs perdent 1 800 dollars par employé et par an en raison d'absences imprévues.
#5 : Diverses options pour ceux qui ne peuvent pas travailler au bureau
Le travail à distance est un bon choix pour les personnes qui ont des difficultés à travailler au bureau ou qui ne peuvent tout simplement pas le faire, selon un rapport de Buffer datant de 2022.
Il s'agit des personnes suivantes :
- Les personnes avec un handicap,
- Les parents et les soignants, et
- Les propriétaires d'animaux de compagnie.
Les personnes qui souffrent d'un handicap ou d'une maladie chronique préfèrent le travail à distance parce qu'il leur offre plus de flexibilité — 44 % des personnes interrogées par Buffer qui ont déclaré souffrir d'un handicap ou d'une maladie chronique sont d'accord avec ce point de vue.
En outre, le travail à distance leur offre un meilleur accès à une gamme complète d'opportunités de développement professionnel.
Le rapport Owl Labs 2021 a révélé que 63 % des personnes qui travaillaient à domicile pendant la pandémie devaient s'occuper d'enfants ou d'une personne à charge.
Voici les détails :
- 21 % s'occupaient d'enfants de moins de 5 ans.
- 38 % ont dû s'occuper d'enfants âgés de 5 à 11 ans.
- 35 % ont dû s'occuper d'enfants âgés de 11 à 18 ans.
Bien que Owl Labs n'ait pas mis à jour les données ci-dessus dans ses rapports 2023 et 2024, les résultats de 2023 ont révélé que 66 % des employés ont des enfants qui vivent encore avec leurs parents.
#6 : Augmentation de l'engagement et du moral des employés
Selon Owl Lab, le travail à distance favorise l'engagement des employés et améliore leur moral. C'est une bonne nouvelle, car l'engagement reste l'une des principales préoccupations des responsables d'équipes hybrides/à distance en 2025.
Les données montrent que 27 % des managers sont préoccupés par l'engagement des employés.
Le désengagement au travail est également une préoccupation pour les employés — 52 % d'entre eux le citent comme la principale préoccupation.
Heureusement, Buffer indique que plus de 58 % des personnes interrogées qui travaillent à distance sont engagées dans leur travail :
- 35 % sont très engagés,
- 23 % sont plutôt engagés,
- 12 % ne sont ni engagés ni désengagés, et
- 18 % sont désengagés.
En outre, les dernières données de Gallup montrent que rles employés à distance et hybrides ont continuellement dépassé leurs collègues sur site en termes d'engagement depuis 2020.
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Pour obtenir les chiffres les plus intéressants sur les tendances et les facteurs d'engagement des employés, consultez le guide ci-dessous :
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Les statistiques sur le travail à distance et la productivité
Étant donné que le travail à distance et le travail hybride sont de plus en plus répandus, les employeurs et les employés sont préoccupés par les questions de productivité. Cependant, les avis sont partagés quant à l'impact du travail à distance sur la productivité.
Certains chercheurs estiment qu'il a réduit la productivité des employés, tandis que d'autres pensent qu'il a véritablement stimulé la productivité sur le lieu de travail.
Voici les 2025 statistiques et données sur la productivité du travail à distance.
La plupart des employés affirment qu'ils sont plus productifs lorsqu'ils travaillent à domicile
La plupart des études montrent que les employés sont plus productifs lorsqu'ils travaillent à distance.
L'édition 2024 du rapport Owl Labs montre que la productivité des employés est restée constante parmi les travailleurs à distance et hybrides (90 %). Cependant, 46 % des employés ont déclaré que leur entreprise avait introduit ou augmenté les logiciels de contrôle de la productivité des employés au cours de l'année écoulée.
En 2023, une écrasante majorité des personnes interrogées (91 %) ont déclaré qu'elles estiment être aussi productives, voire plus, dans leur modèle de travail actuel.
Le rapport 2022 d'Owl Labs a montré que 67 % des travailleurs hybrides qui travaillent à la fois au bureau et à distance se sentent plus productifs lorsqu'ils travaillent à domicile.
D'après les données d'une étude de deux ans menée par Great Place to Work, qui a examiné les réponses de plus de 800 000 employés d'entreprises figurant au classement Fortune 500, la plupart des personnes ont connu des niveaux de productivité stables ou accrus après avoir opté pour le travail à domicile.
Plus de la moitié des personnes déclarent être plus productives lorsqu'elles travaillent au bureau
Selon l'étude du Pew Research Center, certains employés sont plus productifs lorsqu'ils travaillent sur place.
En effet, 61 % des adultes employés qui sont autorisés à travailler à domicile au moins une fois disent qu'ils choisissent de ne pas le faire en raison d'une baisse de productivité.
Cependant, 2024 apporte une approche plus nuancée de la productivité sur site par rapport à la productivité hybride. Les personnes interrogées dans l'enquête d'Owl Lab ont montré que leur productivité dépendait de l'activité, et pas seulement du lieu de travail.
Ainsi :
- 45 % des employés déclarent se sentir plus productifs en respectant les délais sur place (contre 36 % à distance),
- 44 % déclarent se sentir plus productifs en collaborant sur place (contre 24 % à distance), et
- 41 % déclarent se sentir plus productifs en faisant du brainstorming sur place (contre 34 % à distance).
La plupart des leaders restent préoccupés par la productivité de leurs employés
Une enquête Atlassian menée auprès de dirigeants du Fortune 500 a révélé que les managers et les leaders étaient toujours préoccupés par les niveaux de productivité en 2024.
Bien que 91 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mis en place une forme de retour au bureau, le niveau de productivité reste une préoccupation majeure, presque comme s'ils craignaient que le retour forcé des employés au bureau n'affecte négativement leur productivité.
De plus, Owl Labs montre que les inquiétudes des managers concernant la productivité de leurs employés ont augmenté depuis 2023. En 2024, ils ont indiqué que leurs équipes étaient 62 % plus productives en télétravail ou en mode hybride, contre 79 % en 2023.
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- Bonnes pratiques pour une collaboration d'équipe productive
La productivité peut dépendre du type de modèle de travail
Dans le rapport Virtual Teams, Culture Wizard a révélé que tous les modèles de travail n'ont pas le même impact sur la productivité des employés.
Le principal constat est que les entreprises qui mettent en œuvre différents modèles de travail à distance (par exemple, télétravail régulier, travail à distance prioritaire ou travail hybride) bénéficient d'une productivité accrue.
| Types de modèles de travail | Pourcentage de productivité |
|---|---|
| Totalement à distance | 34% |
| 75 % Travail à distance | 28% |
| 50 % Travail à distance | 20% |
| Complètement sur place | 9% |
De même façon, Owl Labs a constaté en 2024 que la productivité des employés varie d'un modèle de travail à l'autre en fonction de la catégorie de productivité.
Donc, nous constatons que les gens se sentent plus productifs en travaillant de manière indépendante à la maison, alors que les rencontres et le mentorat conviennent mieux au bureau, selon eux. Les espaces de coworking sont les moins appréciés dans presque toutes les catégories.
| Catégorie de productivité/Lieu de travail | À la maison | Espace de coworking | Au bureau |
|---|---|---|---|
| Travailler en autonomie | 50% | 16% | 34% |
| Développer des idées originales | 46% | 21% | 33% |
| Être attentif | 41% | 18% | 41% |
| Respecter les échéances | 36% | 19% | 45% |
| Formation formelle/informelle | 35% | 23% | 42% |
| Innovations/ Brainstorming | 34% | 25% | 41% |
| Réunions d'équipe | 26% | 25% | 49% |
| Faire progresser sa carrière | 26% | 23% | 51% |
| Gérer les autres | 25% | 24% | 51% |
| Collaborer | 24% | 32% | 44% |
| Avoir un mentor | 23% | 26% | 51% |
| Rencontrer de nouvelles personnes | 18% | 27% | 55% |
Les statistiques sur le rôle des outils de collaboration en ligne dans le télétravail
Rester connecté pendant la pandémie, alors que la plupart des entreprises devaient travailler à distance, était essentiel.
En conséquence, les outils de collaboration en ligne ont connu un essor fulgurant, facilitant la communication et la collaboration avec leurs employés, même à distance.
Dans quelle mesure les télétravailleurs utilisent-ils les outils de collaboration pour communiquer ?
Quelles mesures les entreprises ont-elles prises pour faciliter la communication et la collaboration de leurs employés à distance ?
Les employés et les employeurs sont-ils satisfaits des outils et des processus facilitant la communication à distance ?
Voyons si les statistiques sur le travail à distance de 2025 peuvent apporter des éclaircissements sur ces questions.
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Les outils de collaboration ont décollé en 2021 et se sont stabilisés en 2023
Selon l'enquête de Gartner Digital Worker Experience Survey, près de 80 % des travailleurs ont utilisé des outils de collaboration en 2021. Cela représente une augmentation de 55 % en 2019 à 44 % depuis le début de la pandémie.
Un autre groupe d’outils qui a connu une augmentation significative de son utilisation est celui des outils de stockage et de partage de documents, environ 10 %.
De plus, 80 % des télétravailleurs ont utilisé des applications de messagerie instantanée en 2021, contre 75 % en 2019.
Ces chiffres devraient être légèrement inférieurs en 2024, en raison des obligations RTO. Selon l'étude de Zippia, 56 % des travailleurs utilisent quotidiennement des outils de collaboration.
Les statistiques de Buffer sur le télétravail montrent qu'en 2023, les télétravailleurs ont préféré communiquer avec leurs clients et leurs collègues via des applications de messagerie plutôt que par email, soit 50 % contre 22 %.
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La plupart des entreprises ont mis en place un système efficace de communication et de collaboration à distance
Dans le rapport 2022 de Buffer sur le travail à distance, 77 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise disposait de systèmes de communication et de collaboration à distance performants. Par ailleurs, 75 % ont indiqué que leur entreprise organisait régulièrement des réunions 1:1.
En 2023, la situation était similaire — 78 % des personnes interrogées ont déclaré disposer de systèmes de communication et de collaboration à distance satisfaisants, tandis que 71 % ont indiqué organiser régulièrement des réunions individuelles.
Dans le rapport 2023 d'Owl Labs, 39 % des personnes interrogées ont déclaré que leur employeur avait mis à jour sa technologie vidéo pour faciliter la communication hybride et la collaboration.
Le rapport montre également que bon nombre d'employés pensent que leur entreprise est allée trop loin en matière de technologie de communication — 64 % pensent qu'ils ont trop de plateformes de communication à utiliser.
Il semble qu'une plateforme de collaboration et de communication interne tout-en-un résoudrait de nombreux problèmes pour les travailleurs à distance et hybrides.
On ne saurait trop insister sur l'importance de disposer de bons outils de collaboration et de communication. Dans le dernier rapport d'Owl Lab, plus de personnes interrogées (86 %) ont déclaré avoir plus de réunions en ligne ou hybrides que de réunions en personne (83 %). L'utilisation d'outils de collaboration est donc une nécessité pour beaucoup.
En outre, 72 % des personnes interrogées ont également déclaré avoir perdu du temps de réunion en raison de difficultés techniques (contre 80 % en 2023), et 87 % ont cité une bonne technologie comme facteur de travail essentiel (contre 83 % en 2023).
Les jeunes générations sont plus susceptibles d'utiliser des outils de collaboration
Les outils de collaboration sont un élément important du travail à distance. Dans la plupart des cas, les travailleurs à distance sont censés les utiliser quotidiennement pour rester en contact avec leur équipe et faire leur travail.
Toutefois, des recherches antérieures sur les différences entre les générations montrent que les plus jeunes sont plus susceptibles de se fier aux outils de collaboration, en particulier aux visioconférences et aux applications de communication sur le lieu de travail. Ces outils peuvent les aider à éviter les erreurs de communication et à suivre les progrès réalisés.
Des données plus récentes révèlent des tendances similaires. Une enquête de 2024 Owl Labs a révélé que 51 % des employés qui aimaient leur technologie de réunion hybride étaient des milléniaux, contre seulement 17 % des baby boomers.
L'utilisation d'un logiciel de visioconférence fiable et facile à utiliser peut faire augmenter ce chiffre et créer un environnement de réunion virtuelle plus agréable, sans effort et productif pour toutes les générations.
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Toutes les générations se sentent accablées par le nombre d'applications
Bien que les outils de collaboration facilitent la communication et la collaboration, toutes les générations estiment qu'elles perdent souvent du temps à passer d'une application à l'autre.
Par exemple, 60 % des employés âgés de 18 à 24 ans et 63 % de ceux âgés de 25 à 34 ans pensent qu'ils perdent du temps à passer d'un outil de collaboration à l'autre.
Environ 99 % des travailleurs à distance utilisent environ 4,8 outils de conférence différents, selon les statistiques de FinancesOnline.
Si les employés de plus de 55 ans utilisent généralement moins d'applications de collaboration, environ 40 % d'entre eux pensent également qu'ils perdent du temps à passer d'une technologie de collaboration à l'autre.
Toutefois, selon Owl Labs, la grande majorité des employés — tous modèles de travail confondus — ont récemment déclaré avoir une attitude relativement positive à l'égard des technologies de réunion qu'ils utilisent.
| Opinion des employés sur la technologie utilisée dans les réunions | Pourcentage |
|---|---|
| J'adore | 42% |
| C'est bien, on peut fonctionner | 50% |
| Ce n'est pas fiable | 7% |
| Je n'aime pas | 1% |
Les statistiques sur la sécurité du travail à distance
Le travail à distance étant un phénomène durable, les entreprises doivent renforcer leur cybersécurité.
Mais comment les entreprises assurent-elles la sécurité de leurs télétravailleurs et de leurs données sensibles ?
Les entreprises font-elles confiance à leurs télétravailleurs ?
Mettent-elles en œuvre et actualisent-elles régulièrement leurs stratégies de cybersécurité ?
Pour en savoir plus, nous analyserons les statistiques sur les mesures prises par les entreprises pour garantir la cybersécurité dans les environnements de télétravail en 2025.
Plus de la moitié des entreprises autorisent l'accès à distance aux applications de l'entreprise à partir d'appareils personnels.
Selon le rapport 2025 de CheckPoint, les attaquants utilisent principalement les routeurs, les VPN et d'autres dispositifs de périphérie comme principaux points d'entrée. Ils ont découvert que plus de 200 000 appareils étaient contrôlés par des réseaux de zombies avancés exploités par des acteurs parrainés par l'État.
Pourtant, selon leur précédent rapport sur la cybersécurité, seules 17 % des entreprises ont déclaré limiter l'accès à distance aux appareils de l'entreprise. En comparaison, 70 % d'entre elles déclarent autoriser l'accès aux actifs de l'entreprise à partir d'ordinateurs portables et d'appareils mobiles personnels.
Les incidents de perte de données dus à des événements provoqués par des initiés ont augmenté de 28 % depuis 2021. En outre, la plupart (85 %) des experts en sécurité de l'information s'attendent à ce que cette tendance se poursuive au cours des 12 prochains mois, selon le rapport annuel Data Exposure Report 2024 de Code42.
Étant donné le pourcentage d'entreprises qui permettent aux employés à distance d'utiliser leurs appareils à des fins professionnelles, il n'est pas surprenant que Check Point ait constaté que 87 % d'entre elles ont subi une tentative d'exploitation d'une vulnérabilité existante et déjà connue.
En outre, les conclusions de GoTo pour 2022 montrent que l'une des principales raisons de l'augmentation de la charge de travail est l'accroissement des menaces de cybersécurité.
Pour la majorité des entreprises, les connexions VPN fournissent un accès à distance sécurisé
Selon les données de CyberTalk, 73 % des entreprises utilisent des connexions VPN pour sécuriser l'accès à distance aux applications et outils de l'entreprise.
Cependant, ce n'est pas parce que les entreprises mettent en œuvre certaines fonctions de sécurité que les employés les utiliseront.
Par exemple, selon le rapport 2024 de Tech.co — The Impact of Technology on the Workplace — 59 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles n'utilisaient pas de VPN, même si leur entreprise en fournissait un.
En outre, 56 % des entreprises ont subi une cyberattaque liée à des vulnérabilités de VPN, selon le rapport 2024 VPN Risk Report de Cybersecurity Insiders. Ces limitations et vulnérabilités ont poussé de nombreuses organisations à passer à Zero Trust Network Access (ZTNA), qui offrent une meilleure sécurité en vérifiant continuellement l'identité des utilisateurs et la conformité des appareils.
Ainsi, parfois, il ne suffit pas de s'appuyer sur quelques éléments ici et là pour fournir un accès à distance sécurisé.
C'est là que les politiques de sécurité du travail à distance prennent tout leur sens.
La plupart des entreprises ont une politique de sécurité pour le travail à distance
Selon l'enquête Remote Workforce Cybersecurity Survey menée par OpenVPN, environ 93% des entreprises ont une politique de sécurité pour le travail à distance.
Mais, quels éléments incluent-elles dans leur politique de sécurité pour le travail à distance ?
Le rapport d'OpenVPN a révélé que les 3 principaux éléments que la plupart des entreprises incluent dans leur politique de sécurité pour le travail à distance sont :
- Les VPN (74 %),
- Le chiffrement des données sensibles (69 %), et
- L'interdiction de l'utilisation d'appareils personnels pour les données liées au travail (68 %).
Les autres éléments sont les suivants :
- La formation des employés à la sécurité (66 %),
- La gestion des mots de passe (56 %), et
- L'interdiction du BYOD (Bring your own device) (38 %).
La perception du risque varie selon les employés et les dirigeants
Selon le rapport sur la cybersécurité d'OpenVPN, 90 % des personnes interrogées pensent que le travail à distance n'est pas suffisamment sécurisé.
De plus, 73 % des vice-présidents et des cadres dirigeants estiment que les travailleurs à distance représentent un risque plus important que les employés sur place.
Environ 48 % des responsables informatiques et 45 % des directeurs informatiques sont du même avis.
Parallèlement, 83 % des personnes interrogées dans le cadre du Cybersecurity Team's Guide de Delinea estiment qu'il est très risqué de cliquer sur un email provenant d'une personne inconnue, mais 38 % pensent que la connexion d'un appareil personnel à leur réseau professionnel présente peu de risques.
L'enquête a également révélé que :
- 81 % des travailleurs à distance craignent que l'accès au Dark Web puisse entraîner une violation de la sécurité,
- 73 % pensent la même chose de la visite d'une page web que le service informatique n'a pas approuvée, et
- 69 % pensent qu'il est risqué de laisser les membres de la famille utiliser leurs appareils professionnels.
Les entreprises organisent généralement des formations à la cybersécurité deux fois par an
Donner une formation adéquate à leurs employés est un pas en avant vers la création d'un environnement de travail à domicile fiable et sécurisé.
L'enquête d'OpenVPN a révélé qu'environ 90 % des entreprises offrent une formation à la sécurité pour les employés à distance.
Cependant, elle a également révélé que seulement 23 % des entreprises exigent que leur personnel suive une formation en cybersécurité plus de deux fois par an.
| Combien de fois les entreprises demandent-elles aux travailleurs à distance de suivre un cours de la cybersécurité ? | Pourcentage |
|---|---|
| Plus de deux fois par an | 23% |
| Deux fois par an | 32% |
| Une fois par an | 25% |
| Uniquement lors de l'intégration de l'employé | 8% |
| Ils ont une plateforme d'apprentissage en ligne avec les cours que les employés peuvent suivre | 11% |
Pumble offre des fonctionnalités de sécurité de niveau entreprise
Plus de la moitié des employés à distance estiment que leur entreprise a fait de la sécurité du travail à distance une priorité depuis que le travail à domicile a commencé
Au total, 74 % des personnes interrogées dans le cadre du rapport de Wrike estiment que « la sécurité du travail à distance est une priorité pour leur entreprise ».
En chiffres plus concrets, cela signifie que :
- 37 % sont tout à fait d'accord avec l'affirmation ci-dessus,
- 37 % sont plutôt d'accord,
- 15 % ne sont pas tout à fait d'accord et
- 11 % ne sont pas du tout d'accord.
Malgré une connaissance accrue, les comportements risqués se poursuivent
Le guide de Delinea indique que les petites et moyennes entreprises sont plus exposées aux atteintes à la cybersécurité que les grandes entreprises.
Bien que les employés reconnaissent que les menaces liées à la cybersécurité sont de plus en plus préoccupantes, 79 % d'entre eux admettent participer à des activités à risque.
Les données montrent également que :
- 33 % des personnes interrogées enregistrent des mots de passe dans leur navigateur,
- 32 % utilisent des réseaux Wi-Fi publics,
- 23 % ont un seul mot de passe pour plusieurs sites Web, et
- 13 % partagent des mots de passe et des informations d'identification avec leurs collègues.
De plus, les résultats de CheckPoint pour 2025 montrent que 96 % des exploits en 2024 ont utilisé des vulnérabilités révélées avant cette année, ce qui souligne la nécessité de prendre des mesures plus proactives.
Certains télétravailleurs affirment comprendre l'importance des pratiques en matière de cybersécurité
Dans le cadre de leur étude, Wrike a demandé aux employés s'ils comprenaient les risques courants liés à la cybersécurité dans le cadre de l'accès à distance et s'ils connaissaient les meilleures pratiques pour les réduire.
Les résultats ont révélé que seulement environ 38 % des employés étaient sûrs de le savoir.
| « J'ai une bonne compréhension des risques courants dans la cybersécurité et je connais les meilleures pratiques pour les réduire. » | Pourcentage |
|---|---|
| Tout à fait d'accord | 37.54% |
| Plutôt d'accord | 47% |
| Pas d'accord | 10% |
| Pas du tout d'accord | 5.31% |
Plus de la moitié des travailleurs à distance échangent encore des informations confidentielles sur des applications personnelles
Bien qu'ils soient conscients des risques courants en matière de cybersécurité, de nombreux employés à distance continuent d'envoyer des informations confidentielles sur des appareils personnels.
Cela pourrait expliquer pourquoi, au cours des 9 premiers mois de 2023, plus de 360 millions de personnes ont été victimes de violations de données d'entreprises ou d'institutions, selon un rapport du Dr Stuart E. Madnick sur les facteurs clés de l'augmentation en 2023 de la menace continue pour les données personnelles.
Le rapport Wrike révèle que près de 59 % des employés à distance utilisent encore des applications personnelles pour envoyer et recevoir des fichiers confidentiels chaque semaine.
L'échange d'informations confidentielles et de données sensibles de l'entreprise à l'aide d'applications personnelles varie selon les générations.
Les membres de la génération Z sont les plus susceptibles d'utiliser des appareils personnels pour échanger quotidiennement des informations sensibles, tandis que les baby boomers sont les moins susceptibles de le faire.
| La génération qui échange des informations sensibles sur des appareils personnels | Chaque jour | Au moins une fois par semaine | Plus d'une fois par semaine |
|---|---|---|---|
| Baby-boomers | Environ 15 % | Environ 11 % | Environ 7 % |
| Génération X | Environ 18% | Environ 13 % | Environ 7 % |
| Millénniaux | Environ 22 % | Environ 15 % | Environ 10 % |
| Génération Z | Environ 25 % | Environ 17 % | Environ 13 % |
C'est intéressant de constater que plus d'un quart des employés à distance (26 %) utilisent des applications personnelles parce que leur entreprise ne leur propose pas d'outils adéquats.
Comment sera le travail à distance en 2025 ?
En 2024, la Grande Démission — également connue comme la Grand Démission et de Grand Réorganisation — a fait fureur dans le monde entier.
À partir du début de l'année 2021, la Grande Démission a vu les salariés démissionner volontairement et en masse de leur emploi, principalement à la recherche de meilleures conditions de travail et d'avantages tels que le travail à distance ou les horaires flexibles.
Les données d'une enquête de l'US Labor of Statistics publiée en 2023 montrent que 3,9 millions de travailleurs ont démissionné au cours du seul mois de janvier. En 2021 et 2022, ce chiffre a régulièrement dépassé les 4 millions chaque mois. Certains ont même prédit l'ère du « Big Stay » en 2024.
La Grande Démission a ouvert la voie à la Démission Silencieuse — ou le fait de faire le strict minimum pour garder son emploi, mais rien de plus. Dans le meilleur des cas, les managers l'ont remarqué et ont fait le maximum pour garder les talents en leur offrant différentes incitations, telles que la flexibilité. Dans d'autres cas, les employés se sont montrés plus courageux et se sont engagés dans les plusieurs travaux — un emploi supplémentaire — pour s'assurer un revenu supplémentaire et explorer un projet parallèle.
Enfin, à la fin de l'année 2024, les salariés sont entrés dans l'ère du Grand Détachement. L'insatisfaction à l'égard de leurs employeurs, la médiocrité du marché de l'emploi et l'inflation ont conduit les travailleurs à se sentir bloqués et déconnectés. Cette situation a conduit à une proportion historiquement basse d'employés (18 %) qui se sont déclarés satisfaits de leur emploi et à un pourcentage historiquement élevé de personnes (51 %) qui recherchent un nouvel emploi.
Alors, qu'est-ce que les statistiques sur le travail à distance en 2025 prévoient pour le futur de l'emploi ?
Pourquoi les gens quittent-ils leur emploi ?
Que sont-ils prêts à faire pour continuer à travailler ?
Combien d'employés quitteraient leur emploi actuel s'ils ne pouvaient pas travailler à distance ?
Nous allons le découvrir.
Les gens voudraient continuer à travailler à distance
Owl Labs a rapporté qu'en 2022, 80 % des personnes qui travaillaient à domicile tout le temps ou la plupart du temps ont déclaré qu'elles aimeraient que leur employeur maintienne une politique de flexibilité après la pandémie.
En outre, 53 % des travailleurs qui étaient déjà retournés au bureau en 2022 ont déclaré que le manque d'options à distance était leur principal facteur de stress au travail.
En outre, 66 % des employés étaient prêts à commencer à chercher un nouvel emploi si leur employeur interdisait le travail à distance. Et 39 % ont déclaré qu'ils démissionneraient immédiatement sans plan de secours.
En 2023, la main-d'œuvre mondiale se tournera encore plus vers le travail à distance. Le rapport « State of Remote Work 2023 » de Buffer indique que 98 % des employés souhaitent continuer à travailler à distance d'une manière ou d'une autre pendant le reste de leur carrière.
Les rapports de 2024 montrent que 40 % des employés à distance chercheraient un autre emploi s'ils ne pouvaient plus travailler à distance, tandis que 22 % déclarent qu'ils s'attendraient à une augmentation de salaire.
Plus de la moitié des employés souhaitent un emploi totalement à distance
En 2022, en analysant les réponses des directeurs financiers, WorkTango a constaté qu'environ 74 % d'entre eux pensent qu'ils devront faire passer une partie de leur personnel à un travail à temps plein au bureau.
L'année 2023 a montré qu'ils avaient raison, puisque 66 % des entreprises ont mis en place une sorte de mandat de RTO.
Le Flex Report 2024 a prédit à juste titre qu'un nombre beaucoup plus important d'entreprises mettraient en place des politiques de travail hybride structurées en 2024.
Certains employés démissionneraient s'ils ne pouvaient plus travailler à distance
Zapier a constaté que le retour à un travail à temps plein au bureau est déjà une raison de changer pour certains employés.
Dans une enquête réalisée en 2022, 36 % des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà quitté leur emploi parce qu'elles ne pouvaient pas travailler à distance, et 61 % ont indiqué qu'elles étaient prêtes à renoncer à leur emploi actuel au bureau si une opportunité de travail à distance se présentait.
Les conclusions de Owl Lab confirment cette tendance en 2023 et 2024.
Dans le rapport « State of Hybrid Work », les personnes interrogées par Owl Lab ont déclaré que si elles n'étaient pas autorisées à travailler à distance ou de manière hybride, elles :
- s'attendraient à une augmentation de salaire — 29 %,
- commenceraient à chercher un autre emploi offrant une plus grande flexibilité en termes de lieu de travail — 24 %,
- commenceraient à chercher un autre emploi offrant une plus grande flexibilité en termes d'horaires de travail — 18 %
- resteraient, mais seraient malheureux — 9 %,
- resteraient, mais seraient moins disposés à faire des efforts supplémentaires — 9 %
- ne s'en préoccuperaient pas — 7 %, et
- démissionneraient — 4 %.
Bien que seulement 4 % des travailleurs démissionnent, la plupart d'entre eux choisissent de quitter leur lieu de travail.
Les employés à distance recherchent un emploi pour diverses raisons
Après la pandémie, les travailleurs à distance ont modifié leurs priorités et leurs attentes en matière de travail.
Le dernier rapport d'Owl Labs révèle que le nombre de professionnels à distance et hybrides à la recherche active d'un nouvel emploi est passé de 23 % en 2023 à 27 % en 2024.
Les raisons de cette évolution sont variées :
- Meilleure rémunération — 47 %,
- Meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée — 47 %,
- Meilleure opportunité de carrière — 42 %,
- Plus de flexibilité quant au moment où ils travaillent — 34 %,
- Plus de flexibilité quant au lieu où ils travaillent — 33 %,
- Travailler dans un domaine qui leur plaît — 33 %,
- Diminuer le stress — 30 %,
- Changer d'industrie — 22 %, et
- A cause d'un déménagement ou d'une relocalisation — 17 %.
Bien que la rémunération arrive en tête de liste, les salariés ont également déclaré qu'ils chercheraient de nouvelles opportunités d'emploi s'ils n'étaient pas reconnus dans leur travail — peu importe l'argent.
Les employés n'accepteront pas n'importe quelle offre d'emploi
Même si les gens ne sont plus aussi rapides sur la gâchette que lors de la Grande Démission, ils n'accepteront toujours pas une offre d'emploi qui ne répond pas à toutes leurs attentes.
Les données de Owl Lab montrent qu'il y a cinq raisons distinctes pour lesquelles les employés ont décliné une offre d'emploi en 2024, et elles sont toutes liées aux politiques de travail à distance/hybride :
- Le travail exige qu'ils soient présents au bureau pendant des jours ou des heures spécifiques - 40%,
- Ils n'ont pas d'horaires de travail flexibles — 40%,
- Ils doivent travailler au bureau à temps plein — 39%,
- Ils n'ont pas de lieu de travail flexible — 38%,
- Ils doivent travailler à distance à temps plein — 29%.
Les employés à distance sont prêts à faire des sacrifices pour rester à distance
En 2024, de nombreuses personnes ne pouvaient pas travailler entièrement à distance et s'accrochaient donc à des horaires de travail flexibles et à un travail hybride.
Le rapport du Owl Lab montre que, par exemple, 16 % des personnes interrogées accepteraient une baisse de salaire de 20 % pour bénéficier d'horaires de travail flexibles. Par ailleurs, 17 % des personnes interrogées accepteraient la même réduction de salaire pour travailler à distance.
Travail à distance ou au bureau - pour certains, l'avenir est encore incertain
Alors que certaines entreprises prévoient de rester entièrement à distance et que d'autres s'empressent de retourner dans les bureaux, l'avenir est incertain pour certains.
Buffer a indiqué qu'en 2022, 9 % des employés ont déclaré que leur entreprise ne prévoyait pas de rendre permanent le travail à distance, un chiffre presque identique à celui de 2023.
Ce chiffre révèle une baisse par rapport aux 16 % indiqués dans le rapport de Buffer de 2021.
En outre, 19 % des employés ont déclaré qu'ils n'étaient pas sûrs de ce que leur entreprise prévoyait pour l'avenir. Environ 38 % des employés avaient ces préoccupations en 2021.
Une autre nouveauté révélée dans le rapport d'Own Lab pour 2023 montre que plus de la moitié des personnes interrogées (53 %) ne croient pas que les politiques de l'entreprise qu'elles avaient en 2023 resteront en place en 2024. Ils pensaient que leur employeur réduirait les avantages liés au travail à distance/hybride.
Au quatrième trimestre 2024, ces prédictions se sont réalisées. Selon le rapport Flex Index Q4 2024, 2025 commence à ressembler à l'année d'une RTO obligatoire.
Le pourcentage d'entreprises exigeant un travail à temps plein au bureau a atteint 32 % au dernier trimestre 2024, devenant ainsi le deuxième modèle de travail le plus répandu. Dans le même temps, les modèles de travail entièrement flexibles — ne nécessitant pas de temps de bureau obligatoire — ont chuté de 31 % en 2023 à 25 % aujourd'hui.
Les statistiques sur les tendances qui façonneront l'avenir du travail
Bien que nous ne puissions jamais vraiment prédire l'avenir, les experts du monde entier ont déjà anticipé quelques tendances en matière de travail à distance qui façonneront très certainement la manière dont nous travaillerons à l'avenir.
Au début de l'année 2021, beaucoup s'attendaient à un retour à la « normale », c'est-à-dire à un retour au bureau.
Cependant, l'année 2021 s'est révélée plus instable qu'on ne l'imaginait, marquée par une guerre massive pour les talents, des niveaux d'inflation élevés et des taux de démission importants.
Employment Hero rapporte qu'en 2022, notre perception de la normalité a changé, puisque moins de la moitié des employés interrogés (45 %) étaient de retour pour un travail en personne à temps plein. En 2023, ce chiffre a encore augmenté.
Selon le rapport 2024 de Owl Labs, 25 % des travailleurs ont remarqué que leur employeur avait modifié sa politique en matière de travail à distance ou hybride, et nous constatons aujourd'hui que davantage de personnes prennent des vacances pour travailler non déclarées et s'engagent dans plusieures travaux en conséquence.
À quoi peut-on donc s'attendre pour l'avenir du travail en 2025 ? On va voir plus en détail.
#1 : Les entreprises se précipitent pour trouver la stratégie hybride parfaite
Comme mentionné tout au long de ce rapport, le travail hybride semble être l'avenir du travail.
Comme prévu, les entreprises ont utilisé la majeure partie de l'année 2024 pour peaufiner leurs structures hybrides.
Mais il reste à voir si elles ont trouvé le ratio parfait entre le travail au bureau et le travail à domicile.
De plus, comme le souligne un article de la HBR, les entreprises devront également proposer des « bénéfices créatifs » à leurs employés qui dépensent de l'argent pour se rendre au travail les jours où ils sont au bureau.
Plus de 60 % des employés qui ont participé à l'étude déclarent que les frais de transport l'emportent sur les avantages du travail au bureau.
Lorsque 48 % des salariés affirment que les mandats de RTO ne tiennent pas compte de leurs souhaits dans le seul but d'apaiser les dirigeants, cela indique clairement que les employés ne laisseront pas le mouvement de RTO les dépasser sans se battre.
#2 : Le « coffee badging » restera populaire
Si vous ne savez pas ce qu'est le coffee badging, vous n'êtes pas le seul. Une nouvelle tendance apparue en 2023, le « coffee badging », n'est peut-être pas quelque chose dont vous avez entendu parler, mais c'est probablement quelque chose que vous avez fait (si vous êtes un travailleur hybride).
Le « coffee badging », parfois aussi appelé « peacocking » ou, plus simplement, « posturing », est un phénomène qui consiste pour les travailleurs hybrides à se rendre au bureau pour atteindre le minimum requis par l'entreprise, mais à y passer le moins de temps possible et à rentrer chez eux.
Ils entrent donc, prennent un café rapide, s'assurent que tout le monde les a vus, puis rentrent chez eux.
En 2023, 58 % des travailleurs hybrides font cela, tandis que 8 % sont prêts à essayer. Cela signifie que 66 % des travailleurs hybrides évitent activement le bureau.
Le rapport d'Owl Labs constate que l'évitement du café est resté fort tout au long de l'année 2024. En fait, près de la moitié des travailleurs (40 %) ont déclaré continuer à participer à cette tendance, même si 70 % d'entre eux ont admis que leurs employeurs les avaient repérés.
#3 : L'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) se poursuivra
En 2023, le Top Employers Institute a abordé l'utilisation de la technologie de l'IA dans son rapport World of Work Trends. Selon leurs données, certaines entreprises ont déjà utilisé des outils d'IA pour générer des invités afin de développer des programmes d'apprentissage pour les employés.
En 2024, 24 % des personnes interrogées dans le rapport d'Owl Labs ont déclaré utiliser des outils d'IA quotidiennement, tandis que 23 % d'entre elles ont déclaré les utiliser plusieurs fois par jour.
Le rapport révèle également que 47 % des employeurs utilisent la technologie de l'IA pour remplacer ou augmenter les rôles des employés.
L'étude 2024 d'Upwork — From Burnout to Balance — montre également que les cadres ont de grands espoirs quant à l'impact de l'IA sur la productivité des employés dans les années à venir.
En effet, 96 % des cadres supérieurs pensent que les outils d'IA vont considérablement augmenter les niveaux de productivité de leur entreprise. Cela se reflète également dans leur décision d'utiliser des outils d'IA : 39 % des entreprises imposent l'utilisation d'outils d'IA et 46 % l'encouragent.
Toutefois, les employés ne partagent pas encore cet enthousiasme :
- 77 % des employés affirment que les outils font le contraire de ce qui est attendu en augmentant leur charge de travail.
- 47 % des employés déclarent ne pas comprendre comment atteindre les niveaux de productivité escomptés avec l'IA.
Dans le rapport 2024 de CAKE sur l'état de la culture du lieu de travail et de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, State of Workplace Culture and Work-Life Balance, nous constatons que l'adoption de l'IA est plus lente que prévu. Même si 74,13 % des lieux de travail ont adopté des outils d'IA, la plupart d'entre eux (58,31 %) n'utilisent qu'un ou deux outils d'IA.
Tout bien considéré, l'IA deviendra certainement un élément essentiel du travail sur site et à distance en 2025. C'est pourquoi les employés et les managers doivent s'y préparer.
Les leaders doivent se préparer à changer et à adapter leurs plans et leurs attentes pour la Génération IA au fur et à mesure que les outils évoluent et que les compétences des employés s'améliorent.
#4 : L'attitude négative envers le travail et #WorkTok
Workers are generally not satisfied with their jobs and are not afraid to say it.
En 2024, nous avons vu le travail devenir social d'une manière majeure, avec plus de personnes que jamais mettant publiquement leurs employeurs sur la sellette. Les tendances telles que #WorkTok ont envahi les médias sociaux, les gens détaillant les pratiques négatives de leurs employeurs actuels et anciens.
Pas moins de 34 % de tous les travailleurs admettent (selon Owl Labs) avoir publié des messages négatifs sur leur employeur sur les réseaux sociaux, tandis que ce chiffre atteint 48 % pour la génération Z.
Le désengagement est une autre préoccupation majeure pour 48 % des employés, qui citent les raisons suivantes pour expliquer cette attitude à l'égard de leur travail :
- Épuisement professionnel — 26 %,
- Rémunération injuste — 22 %,
- Manque d'opportunités de croissance — 21 %,
- Augmentation de la charge de travail — 20 %,
- Manque de mentorat et d'apprentissage sur le lieu de travail — 19 %, et
- Ne pas se sentir valorisé — 19 %.
Dans le même ordre d'idées, nous constatons que davantage de travailleurs (22 %) imposent des limites pour ne pas aller au-delà des exigences spécifiques de leur poste. Plus de la moitié des personnes interrogées (58 %) déclarent bloquer du temps dans leur agenda pour le protéger des réunions.
En 2025 et au-delà, les employeurs désireux de conserver leurs meilleurs éléments auront la lourde tâche de s'attaquer à ces questions et préoccupations.
#5 : Les entreprises continueront à faire face à une pénurie de talents
La pénurie de talents est un autre problème majeur dans le monde des affaires qui doit être abordé.
Les résultats de l'enquête ManpowerGroup Global Talent Shortage montrent que la pénurie de talents a atteint un niveau record en 2023 — 3 entreprises sur 4 ont fait état de pénuries de talents et de difficultés à recruter.
L'enquête a également montré que les 5 professions les plus demandées au niveau mondial sont :
- Informatique et données,
- Ventes et marketing,
- Opérations et logistique,
- Fabrication et production, et
- Service à la clientèle et le front office.
#6 Les Workcations sont en hausse
Les Workcations ou « vacances tranquilles » sont une tendance relativement nouvelle parmi les travailleurs hybrides et à distance, mais elle prend rapidement de l'ampleur. Le nombre de travailleurs à distance et de travailleurs hybrides qui travaillent à distance à partir de lieux différents de leur domicile ou d'espaces de coworking est en hausse.
Dans son rapport State of Hybrid, Owl Labs constate que 58 % des travailleurs à distance prendront des vacances tranquilles en 2024, et il indique que :
- 26 % ont déclaré être partis en vacances 2 à 3 fois,
- 15 % ont travaillé une fois en dehors de leur domicile ou de leur bureau,
- 9 % ont pris des vacances tranquilles 4 à 5 fois, tandis que
- 8 % des travailleurs à distance ont pris des vacances plus de 5 fois.
On peut supposer que de plus en plus de travailleurs à distance et hybrides adopteront cette tendance, qui semble tout à fait attrayante pour les professionnels à la recherche d'une plus grande flexibilité dans leurs conditions de travail.
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#7 Le polytravail devient normal
Le rapport de Owl Labs pour 2024 suggère que les travailleurs américains adoptent le polytravail après avoir démissionné, quitté silencieusement leur emploi et s'être détachés.
Environ 28 % des travailleurs ont admis avoir un autre emploi, tandis que 18 % ont déclaré qu'ils prévoyaient de rejoindre la tendance en 2025.
Les raisons de cette décision vont du besoin de revenus supplémentaires à la réalisation d'une passion de longue date :
- 49 % des travailleurs ont déclaré avoir besoin de revenus supplémentaires,
- 39 % ont indiqué qu'ils appréciaient un projet parallèle,
- 35 % ont admis que leur premier emploi était facile, ce qui leur laissait plus de temps pour explorer d'autres domaines,
- 32 % voulaient plus d'argent (même s'ils n'en avaient pas besoin),
- 31 % voulaient aider un membre de leur famille ou un ami, et
- 28 % ont déclaré que le deuxième emploi était leur véritable passion.
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Même si le retour au bureau est annoncé pour 2023 et 2024, en 2025, il y aura au moins un certain degré de travail hybride et à distance.
Voici quelques-uns des éléments les plus importants que les entreprises doivent prendre en compte en 2025 pour maintenir leurs niveaux de productivité :
- Assurer une meilleure communication sur le lieu de travail et promouvoir une culture d'entreprise à distance saine,
- Mettre en place les politiques qui soutiennent ceux qui travaillent à domicile, protéger leur santé mentale, et leur offrir suffisamment de flexibilité pour gérer leur temps, et
- Investir plus dans la formation des travailleurs à distance correctement et leur fournir les logiciels nécessaires pour faire leur travail.
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